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Le PS sacrifiera la défense

gillesdavid | 31 janvier 2012

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Comme à son habitude, le PS se servira de la défense, comme variable d’ajustement.

Lors de la présentation de son programme, le candidat socialiste François Hollande a évoqué une nouvelle réduction des effectifs militaires, s’il est élu. Interrogé sur le redéploiement des postes dans la fonction publique, Hollande a réitéré son intention de supprimer la règle du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, et confirmer que de nouveaux postes seraient créés dans “l’éducation, la justice et les forces de sécurité”. 13.000 nouveaux postes chaque année dans ces secteurs, mais comme cela devra se faire à effectifs constants - autre promesse - il faudra bien en supprimer ailleurs - soit 65.000 durant le quinquennat. Où ? La seule piste évoquée par le candidat socialiste est celle de l’armée. “La loi de programmation déjà votée offre une certaine souplesse”, a-t-il indiqué.

Cette annonce risque de jeter un froid dans le monde militaire, d’autant que Jean-Yves Le Drian, en charge de la défense dans l’équipe Hollande, assurait il y a peu : “L’effort de rigueur, chacun doit y participer. La défense aussi, mais pas plus que les autres. Il faut de l’équité dans la répartition.”

Les questions de défense ne sont évidemment pas la priorité du candidat socialiste. Preuve en est, elles sont le soixantième et dernier engagelent de François Hollande.  “J e veillerai à ce que les armées disposent des moyens de leur mission et d’une organisation performante” promet-il. En réduisant encore le format ? La question est aujourd’hui posée.

Au cours des quatre dernières années, les effectifs militaires ont déjà été réduits de 31.000 postes sur un total de 54.000 au cours de la loi de programmation 2009-2014

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La neutralité médiatique ?

gillesdavid |

423374_337783399576052_100000331853330_1095542_82318921_nA propos des sondages.
MOBILISONS NOUS !
” L’enquête s’intéresse également à d’autres aspects de la “performance” du président. Sur la “posture”, Nicolas Sarkozy fait carton plein. 82% des personnes interrogées l’ont trouvé “déterminé”, 65% “courageux”, 62% “à l’aise” et 53% “sincère”. Il faut dire que le président, toujours très impopulaire, “a montré qu’il présidera jusqu’au bout”, souligne le directeur général adjoint de l’Ifop. En outre, “il a maîtrisé son sujet”, note Frédéric Dabi : 59% l’ont trouvé “clair dans ses explications”, 57% “compétent, 55% estiment qu’il a “trouvé le ton juste”. Sur tous ces points, le président de la République réalise donc une meilleure performance qu’en juillet 2010. A l’époque, seules 53% des personnes interrogées l’avaient en effet jugé “à l’aise” et 45% “sincère”. “


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La perte du triple A

gillesdavid | 19 janvier 2012

De René CADIOU

Standard and Poor’s vient de nous faire passer du triple au double A. Fitch et Moody’s s’en tiennent à la perception qu’ils ont de notre situation et nous maintiennent le triple A.

Standard and Poor’s, veut-il se placer afin de pouvoir, éventuellement, dire plus tard «  je vous l’avais bien dit » ? Peu importe ! Cette décision malvenue, qui frappe plusieurs pays, nous rappellera, peut-être, que lorsque l’on appartient à une équipe, la zone euro, il faut jouer collectivement. D’autant que, ne mégotons pas, pour des raisons qui ne sont pas exactement les mêmes, nous méritons tout autant que l’Italie de perdre un cran, ce qui n’est pas une catastrophe.

Néanmoins, il faut prendre cette rétrogradation avec le sérieux qu’elle mérite, tout en sachant qu’elle ne nous fera pas mourir. Ce qui pourrait nous faire mourir ce sont le laxisme et la démagogie qui ont prévalu depuis le premier choc pétrolier. De plus, cette brutale augmentation du prix du pétrole a coïncidé avec l’apparition sur le marché mondial de nouveaux producteurs, bien décidés à se faire une place. En 1973, l’avertissement d’Alain Peyrefitte : « Quand la Chine s’éveillera. . . le Monde tremblera», n’a pas troublé grand monde. La Chine s’est réveillée, l’Inde, le Brésil également. Le Monde n’a peut-être pas tremblé mais il a été secoué et il l’est plus fortement encore aujourd’hui. Nous allions devoir affronter une concurrence nouvelle, tout à fait légitime d’ailleurs, les pays occidentaux ayant largement profité de leurs avantages jusque lors.

Pour faire face à cette concurrence imprévue, il aurait fallu que nous nous mettions en condition de l’équilibrer, c’est-à-dire de faire en sorte que nos coûts de production ne deviennent pas un handicap insurmontable, et ne pas nous contenter de gémir sur les distorsions compétitives dues aux faibles coûts sociaux de production des biens qui nous inondaient, oubliant qu’auparavant nous ne partagions rien de ce qui faisait notre force.

Nous avons fait l’inverse alors qu’il était clair pour les spécialistes que nous n’en avions de moins en moins les moyens.

Notamment depuis et après 1981, nous avons accru nos charges structurelles en abaissant l’âge de la retraite, en accordant la cinquième semaine de congés annuels, en réduisant à 35 heures la durée du travail, en recrutant massivement dans la fonction publique.

Dans une économie qui allait se mondialisant, c’est bien là le premier dérapage, entièrement imputable à la gauche, le manque de clairvoyance et de cohérence qu’évoquait ce matin François Hollande.

Ces charges supplémentaires n’ont cessé de croître, dont celles liées au financement des retraites en raison du nombre de retraités qui grossissait et de la durée de la vie qui s’allongeait. Elles ont dû être financées par un recours de plus en plus important à l’emprunt.

De 1981 à 2011, le PIB est passé de 501.166 millions d’euros à 1.981.692 millions d’euros, soit une progression de 296%, dans le même temps la dette passait de 110.257 millions d’euros à 1.689.933 euros, soit une progression de 1.433%.

Depuis plus de trente ans, pas un budget n’a été voté en équilibre, ce qui nous conduit à financer une part de plus en plus grande de nos dépenses courantes à crédit.

Le poids de la dette n’a jamais cessé d’augmenter, 22% en 1981, 31,1% en 1986, 33,3% en 1988, 46% en 1993, 59,5% en 1997, 59,1% en 2002, 64,2% en 2007 et 82,3% en 2010.

Quand Nicolas Sarkozy a pris ses fonctions, la dette était donc passée 22% en 1981 à 64,2% du PIB. Ce n’est pas sa gestion, pas même le bouclier fiscal, encore moins la Loi TEPA, pas davantage les centaines de millions de Liliane Bettencourt, ni les bénéfices de Total, qui sont responsables de la perte du triple A. Ce sont la démagogie, le laxisme, l’opposition de la gauche à toute réforme, le poids excessif de l’Administration, qui n’est pas sans rapport avec l’extrême complication des procédures et le paralysant principe de précaution, qui nous valent cette perte d’un cran de notre notation.

Les censeurs d’aujourd’hui qui étaient hier les enthousiastes promoteurs de ces dérives, montent au créneau pour se décharger de leurs erreurs sur le dos des suivants, oubliant qu’en matière de laxisme ils étaient orfèvres. François Bayrou qui, ce matin faisait la leçon, prudemment se tait sur son passage à l’Education Nationale.

Malgré la crise, un plan de relance, les aides à l’industrie automobile, interventions insuffisantes pour la gauche, l’abandon de la taxe professionnelle, critiquée par la gauche, afin que « construire en France » ne soit pas qu’un slogan, — si PSA a fait construire la « Picasso » à Vigo de préférence à Rennes, c’est qu’à Vigo il n’y a pas de taxe professionnelle,– malgré tout cela, Nicolas Sarkozy avait, à la fin du troisième trimestre 2011, limité l’accroissement de notre dette à 478 milliards.

Elle s’élevait à 1.211 milliards en 2007, et à 1.689 milliards le 30 septembre 2011.

Martine Aubry parle de 600 milliards un jour, du double un autre jour. Donc, face à cette crise, la plus grave que le monde moderne ait connu, Nicolas Sarkozy, en un peu plus de quatre ans, a augmenté la dette de 39%. En cinq années, le même laps de temps à quelques mois près, François Mitterrand qui avait hérité d’une dette de 97 milliards d’euros l’a portée à 225 milliards, soit une progression de 132%.

Pour être tout à fait objectif, en corrigeant ces évolutions des conséquences de l’érosion de la monnaie, Nicolas Sarkozy aura augmenté la dette de 31% dans le même temps que François Mitterrand l’augmentait de 59%. Notable différence que la gauche devait à ses décisions, celles qui sont à l’origine de nos déboires, quand la droite la subissait d’une catastrophique crise.

François Fillon a calmement évoqué la situation en insistant sur la dérive des finances publiques, depuis plus de trente ans, et sur l’insuffisante gouvernance de la zone euro.

A ce sujet, il faut savoir ce que l’on veut : soit on accepte et respecte une règle commune et salvatrice en perdant un peu de sa liberté, soit on tient à sa liberté pleine et entière et il faut alors abandonner l’idée d’être secourus par nos partenaires de la zone euro qui, elle-même, pourrait ne pas survivre à de tels comportements.

On voit bien les attitudes à propos de l’écriture définitive du pacte de discipline budgétaire, chacun essaie d’obtenir à son profit quelques assouplissements. Ce n’est pas raisonnable !

Autre exemple, il y a quelques mois il avait été décidé de renoncer aux CDS qui n’avaient pas d’actif sous-jacent, il s’agissait là d’une décision importante, favorisant la moralisation des pratiques financières mondiales. Quelques jours plus tard, trouvant cette mesure trop contraignante, l’Angleterre, pour protéger la City, et l’Espagne, pour gagner un peu d’argent, demandaient à l’Europe d’y renoncer.

Ce sont là les raisons pour lesquelles le Premier Ministre a insisté pour que les décisions prises au sommet européen du 9 décembre soient appliquées. Il a aussi rappelé qu’il fallait continuer les réformes, celle des retraites, la réduction des effectifs dans la fonction publique et, enfin, adopter la règle d’or.

Toutes réformes que la gauche, y compris François Hollande, refuse obstinément.

A l’occasion de cette rétrogradation, il nous a été rappelé, comme un reproche, que l’écart entre l’Allemagne et la France ne pouvait que croître. C’est vrai ! Mais, cet écart, l’Allemagne ne le tient pas d’un miracle. Il faut avoir le courage de dire pourquoi.

A population égale, nous devrions rémunérer 1.500.000 fonctionnaires de moins, sommes-nous prêts à les licencier ? En Allemagne, le salaire d’un ouvrier n’a progressé que de 5 euros par mois en 10 ans, sommes-nous prêts à l’accepter ? Les Allemands ont porté l’âge de la retraite à 67 ans, nous qui nous cramponnons à 60 ans bien qu’il ait été porté à 62 ans en 2018, sommes-nous prêts à faire le même effort ? Les entreprises allemandes sont en meilleures santé, il faut savoir que leurs profits après impôts sont passés de 8 à 10% dans le même temps qu’ils régressaient de 8 à 5% chez nous.

S’il est vrai que l’impôt sur les sociétés pénalise davantage les PME, qu’il faut y remédier, il est non moins vrai que cet impôt est globalement trop élevé, 34,4% chez nous contre 29,8% en Allemagne. Il en va de même pour les patrimoines, taxés à 3,4% chez nous ils ne le sont qu’à 0,8% en Allemagne. La gauche envisage de les augmenter. « Nous n’avons pas de pétrole mais nous avons des idées », sauf qu’elles nous poussent davantage vers l’augmentation des recettes que vers la réduction des dépenses.

Du triple A nous en avons sans doute trop parlé, mais ce ne sont pas nos excès de langage qui l’ont fait disparaître. Par contre, les frasques de DSK ayant fini par lasser, les médias en ont du grain à moudre. C’est à qui en déduira les plus fâcheuses conséquences.

Un peu de sang froid ! Exceptons les Etats-Unis et retenons que l’Espagne et l’Italie viennent de placer des titres sur le marché à des taux raisonnables, la Nouvelle-Zélande a emprunté à des taux inférieurs à ceux qu’elle obtenait avant la perte de son triple A. Nous aussi trouverons de l’argent à des prix intéressants.

Nos problèmes sont notre pessimiste foncier, nos peurs de tout, ce principe de précaution qui menace toute innovation, notre frilosité générale.

Il faut que nous ayons confiance, que tous, nous jouions le jeu.

J’ai l’exemple d’un jeune homme qui a mis au point une technique innovante et prometteuse mais n’a pu trouver un centime auprès d’une banque pour développer son brevet. Un tel manque d’allant des banques est incroyable alors que la BCE vient de les renflouer largement. Si les pays de la zone euro acceptent un contrôle budgétaire, ne trichent pas, continuent de payer la charge de la dette, il est probable que la BCE finira par racheter de la dette, du moins celle constituée d’actifs négociables.

Mais dans ce monde, même celui limité à la zone euro, le chacun pour soi est le comportement le mieux partagé.

Les difficultés qui nous attendent viendront davantage de cet égoïsme et de la nécessité de mener de front économies et croissance, que de la perte du triple A.

Ce n’est pas gagné ! Il nous faudra pour Président un bagarreur pour faire prévaloir la solidarité et un homme suffisamment habile pour marier deux nécessités aussi antinomiques que les nécessaires économies et la nécessaire croissance.

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Quelques raisons de voter Nicolas Sarkozy - Volet 4 -

gillesdavid |

De René CADIOU

Les socialistes se plaignent d’être harcelés par l’U.M.P.. Dans ce cas comment qualifier les propos de Martine Aubry lorsqu’elle a présenté ses vœux, hier, 10 janvier. Je n’ai rien entendu d’aussi méprisant tant dans les termes que dans le ton. « Le quinquennat Fouquet’s, expérience sans précédent de destruction de la France et de ses valeurs. » Diable ! Comme elle y va ! Quant au magistère moral que la gauche aurait exercé depuis des décennies, selon un excellent journal local, parlons-en.

Voici quelques exemples de la très morale gauche : le « Carrefour du développement », Urba/Graco, Patrice Pelat, les hôtels Sud-Coréens, Vibrachoc et le château du Loiret, pire, personne ne l’aurait osé, les socialistes s’autoamnistiant par une Loi votée le 22 décembre 1989 visant : « toutes infractions commises avant le 15 juin 1989 en relation avec le financement direct ou indirect de campagnes électorales ou de partis et de groupements politiques. »

A propos du Fouquet’s, de la montre « Rolex », des « bling bling » peut-on trouver plus « bling bling » que DSK ou Jack Lang ? Quant à Vincent Bolloré, je veux dire, tout d’abord, qu’il nous faudrait des dizaines d’entrepreneurs comme lui qui, non seulement a sauvé l’entreprise familiale de la disparition, mais en a créé des quantités d’autres, générant ainsi des milliers d’emplois. Il me paraît éminemment plus honorable de passer un week-end sur le yacht de Vincent Bolloré que d’inviter à sa table René Bousquet, le pourvoyeur de la rafle du Vel d’Hiv. Elie Wiesel ne le pardonnera jamais. Et puis s’autoamnistier, quel culot !

En quoi la fréquentation du Fouquet’s, de Lipp, de la Tour d’Argent contreviendrait-elle à la morale ?

François Mitterrand s’y rendait régulièrement, aux frais des amis. En tout cas, ce ne sont pas là les cantines préférées du frugal et buveur d’eau Nicolas Sarkozy. Cet argument est d’une médiocrité et d’un ridicule rarement atteints. Les leçons de morale, avant de les donner, la gauche serait bien avisée de se souvenir de ses abus, Lionel Jospin n’avait-il pas demandé le bénéfice de l’inventaire ?

La vérité est celle-ci : embarrassée de n’avoir pas elle-même entreprit une seule réforme qui aurait permis à notre pays d’être en meilleure situation économique et financière, de Nicolas Sarkozy, la gauche ne veut retenir que le Fouquet’s, le yacht de Vincent Bolloré, la montre « Rolex » en y ajoutant, tant son embarras est grand, que c’est le plus mauvais quinquennat que la France ait connu.

Il n’empêche que l’Institut Thomas More, qui n’est pas sarkozyste, a inventorié les promesses faites aux Français depuis sa campagne électorale, sur 1.319 promesses 931 ont été tenues, réalisées ou en cours de réalisation. Si je compte bien cela fait que 70,55% des promesses ont été tenues. Cet Institut relève que les points forts des réformes et des actions entreprises concernent la réforme des retraites, l’augmentation, faible mais très réelle, du pouvoir d’achat et la création du G20.

L’opposition peut se gausser de ce que seulement 30% des objectifs du G20 aient été atteints. Obtenir de 20 pays aux conceptions stratégiques, économiques et financières différentes, privilégiant leurs propres intérêts, rassemblés seulement par la crainte des conséquences d’une crise que nous n’avions jamais connue, que 30% des propositions soient réalisées, constitue un très bon résultat.

Pour ce qui concerne le pouvoir d’achat, l’INSEE a calculé qu’il avait progressé de 3,1% en 2007, de 0,4% en 2008, de 1,6% en 2009 et de 1,2% en 2010. Dans de nombreux pays européens il a stagné, dans quelques autres il a régressé sous la pression de la crise, quand ce n’est pas à la suite d’une baisse autoritaire des salaires décidée par les gouvernements. Si l’on excepte les petites nations du nord et du centre de l’Europe, 5 au total, le « Président des riches » a contribué à ce que la France soit le plus égalitaire des 28 grands pays retenus, devant l’Allemagne, le Canada, le Royaume-Uni et les Etats-Unis.

S’agissant de bilans, Martine Aubry oublie qu’il y a eu un septennat bien pire, qui nous a valu trois dévaluations successives, l’impossibilité de sortir de France faute de devises, 800.000 chômeurs de plus au terme de la cinquième année. Lorsque François Mitterrand a achevé ses deux mandats, je tiens compte de ce qu’il y a eu 2 fois deux ans de cohabitation, la dette avait été multipliée par 7. Elle était de 97 milliards en 1981 et de 636 milliards en 1995, ce qui fait bien : 636/97=7.

Lorsque Nicolas Sarkozy a pris ses fonctions elle était de 1.211 milliards, elle était de 1.689 milliards à la fin du 3ème trimestre 2011. La crise, le plan de relance ont fait qu’elle a progressé de 1.689 – 1.211 = 478 soit de 28%.

On est loin du doublement que hurle la gauche à tous les échos.

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Quelques raisons de voter Nicolas Sarkozy - Volet 3

gillesdavid |

De René CADIOU

Nombreux sont les commentateurs qui pensent que François Hollande et François Bayrou s’inspirent de la campagne menée par Mariano Rajoy, le nouveau Premier Ministre espagnol. Il faut admettre que Rajoy ne s’est pas mouillé : « Nous ferons les réformes que commande le sens commun. La meilleure politique sociale est de créer de l’emploi », disait-il. François Bayrou s’en tient à : « produire, instruire, reconstruire. » Quant à François Hollande, sans doute conscient de sa faible épaisseur, il est allé à Jarnac interroger les mânes du promoteur des « forces de l’esprit » qui lui ont inspiré cette sorte de triptyque composé d’un néologisme et de deux qualités : pour ce qui est du néologisme, présidentiallité, il ne peut être compris que comme ce qui devrait permettre à un présidentiable, une fois élu, pas instantanément mais après un délai de maturation, d’acquérir les capacités nécessaires à la fonction. Force est de conclure qu’il doute de ses capacités à exercer la Présidence de la République.

Il a sans doute cru bon de créer ce néologisme après avoir entendu son illustre prédécesseur lui murmurer : « Vous n’avez pas l’épaisseur requise. », car ni le Général de Gaulle, ni Georges Pompidou, ni François Mitterrand, ne se seraient interrogés sur leur présidentialité. Quant à la crédibilité et à l’humanité, sans doute essaie-t-il de se convaincre qu’il les possède plutôt que de laisser les électeurs découvrir qu’il en est, peut-être, dépourvu.

En tout cas il gesticule à qui mieux mieux, en avançant des banalités qui, si la situation n’était pas ce qu’elle est et si la fonction ne réclamait pas, notamment dans ces circonstances, des qualités exceptionnelles, ressembleraient à du Pierre Dac ; « Mieux vaut être riche et bien portant que pauvre et malade ! », ou encore au dictionnaire élémentaire : « Pomme, fruit produit par un arbre appelé pommier. » « Pommier, arbre produisant un fruit appelé pomme. » Et lorsqu’il devient un peu plus précis, lorsqu’il est dans l’invective, dans la recherche de boucs émissaires, la spéculation, les puissances de l’argent, il est utile de lui rappeler que ce ne sont pas eux qui ont fait que notre pays s’est surendetté, mais bien les politiques démagogiques et le refus de toute réforme.

Il me semble dangereux de prendre les électeurs pour des imbéciles, s’ils se passeraient volontiers de mauvaises nouvelles, je crois que, contre mauvaise fortune bon cœur, ils préfèreront la vérité.

Hier au soir, invité du Grand Jury RTL/Le Figaro, Benoît Hamon est venu à son secours en apportant quelques précisions aussi ahurissantes les unes que les autres sur le programme de son candidat. Il a d’abord éludé les questions sur la personnalité et les capacités que requiert la fonction présidentielle. Mais le doute n’est pas permis, si demain François Hollande est élu, Berlin, Bruxelles, les autres capitales européennes, fascinées par son génie, se mettront à genoux. Nous avons donc appris que dès son élection, François Hollande se rendra à Berlin, avec un mandat du peuple, pour renégocier le Traité européen, avec 53,06% des suffrages, je me demande de qui Nicolas Sarkozy pouvait détenir son mandat si ce n’était pas du peuple. Face à une telle détermination, Angela Merkel devra, soit inviter le Bundestag à capituler, soit mettre en alerte la Bundeswehr. Il est pour la retraite à 60 ans, sans doute financée sur emprunt. Il nous a appris que tous les partis socialistes européens établissaient une distinction entre l’investissement et le fonctionnement pour ce qui est de l’appel au crédit.

Jean-Michel Apathie aurait dû lui rappeler qu’à partir de 1981, les socialistes avaient porté les dépenses de fonctionnement à un tel niveau qu’il a fallu les financer par des emprunts de plus en plus élevés. La retraite à 60 ans, les 35 heures, par exemples.

En 1981, bien que nous venions de subir deux chocs pétroliers, l’économie des pays occidentaux régressant, l’évolution démographique étant connue, la gauche a, par démagogie, ramené l’âge de départ à la retraite de 65 à 60 ans, recruté 800.000 nouveaux fonctionnaires, ils sont aujourd’hui 1.400.000 de plus qu’en 1981, recruté dans les Houillères qui allaient fermer. En 1981, il y avait 2,68 actifs pour un retraité, en 2010 il n’y en avait plus que 1,42. Ce sont bien là des dépenses de fonctionnement. Et, après avoir entendu Benoît Hamon, il n’est plus douteux que les socialistes persévèreront dans cette voie. En effet, il nous a dit que les socialistes souhaitent gouverner sous la pression et qu’ils appelleront les syndicats à descendre dans la rue le plus régulièrement possible.

S’agissant des syndicats de salariés, nous comprenons parfaitement qu’ils ne manifesteront pas pour exiger de porter l’âge de la retraite à 67 ans, mais pour obtenir des avantages qui relèvent du fonctionnement. Benoît Hamon a précisé qu’il entendait ainsi mettre fin à dix ans de régression sociale. A ce propos, c’est avec plaisir que je lui rappelle que des 33 grands pays les plus riches, qui, néanmoins, n’ont pas échappé à la crise, la France est le pays le plus égalitaire, alors que l’Angleterre, l’Allemagne et les Etats-Unis ont vu leurs inégalités s’accentuer fortement.

Entre autres, le bilan de Nicolas Sarkozy c’est d’avoir obtenu qu’il en soit ainsi, c’est d’avoir réformé le système de retraites, la gauche n’ayant pas eu le courage de le faire, réforme décidée après de nombreuses concertations, contrairement à ce que prétend Benoît Hamon, alors que les 35 heures, elles, l’ont été sans concertation. Il a aussi oublié que le crédit était en voie d’assèchement total, que les relations interbancaires ne fonctionnaient plus, qu’il a fallu alimenter les banques, dans des conditions favorables à l’Etat, qu’il fallu remplir nos obligations de grand pays, notamment en faveur de la Grèce, que nous avons soutenu l’industrie automobile et par conséquent l’emploi, avec les primes à l’achat de voitures neuves. Cela coûte de l’argent !

Dans notre pays déjà si imposé, même si l’impôt n’est pas aussi bien réparti que je le souhaite, la gauche ne pense qu’à l’augmenter. Je me permets donc un dernier rappel, celui de Didier Migaud, Président de la Cour des Comptes, ancien député socialiste, nommé à la tête de cette juridiction par Nicolas Sarkozy, qui dit, Didier Migaud, qu’il faut écarter le recours à l’impôt et choisir les économies.

Encore, parmi d’autres, bien des raisons de voter Nicolas Sarkozy.

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Quelques raisons de voter Nicolas Sarkozy - Volet 2 -

gillesdavid |

De René CADIOU

Pour une grande partie, les problèmes de l’emploi et de la compétitivité des entreprises sont liés et constituent bien deux des problèmes les plus urgents à régler. Pas un pays, sans doute, n’a été aussi contre productif que le nôtre dans le domaine de l’emploi que ce soit, par exemple, à propos des 35 heures ou de l’autorisation administrative de licenciement. S’agissant de cette dernière, dont, encore récemment, Benoît Hamon demandait le rétablissement, combien de dépôt de bilan a-t-elle pu favoriser ? S’il est vrai qu’elle était le plus souvent accordée faute pour l’administration de pouvoir apprécier la santé économique d’une entreprise, elle ne l’était pas sans un certain délai qui pouvait être fatal à l’entreprise. En l’absence d’un éventail de possibilités de redressement suffisamment larges, il est probable que quelques entreprises ont préféré recourir aux licenciements plutôt que de rechercher une éventuelle autre possibilité. Mais les plus nombreuses ont été condamnées à se débattre dans les difficultés nées de la conjoncture et des contraintes de l’Administration, voire à disparaître en raison d’une conjugaison de ces difficultés. Lorsque le carnet de commande se rétrécit, la trésorerie s’amenuise. La banque, le plus souvent, refuse son concours à une entreprise qui n’a pas fait ce qui dépend d’elle, c’est-à-dire ajuster ses moyens en personnel à sa charge de travail. On ne peut le reprocher au banquier car l’argent dont il dispose est celui des déposants, le nôtre, ou celui qu’il emprunte lui-même. D’une manière générale, ce qui caractérise le marché du travail c’est sa trop grande rigidité. Quant aux « licenciements boursiers », s’ils ont une réalité, ils ne concernent pas la très grande majorité de nos entreprises qui, si elles ont des actionnaires, ne distribuent que peu ou pas de dividendes.

A ce propos, la Loi TEPA, si décriée, n’est qu’une compensation à cette rigidité. Si à l’occasion de commandes nouvelles, dont la pérennité n’est pas forcément assurée, le patronat a préféré faire travailler davantage ses ouvriers et donc recourir aux heures supplémentaires et aux avantages que lui offrait cette Loi, de préférence à l’embauche, c’est qu’en embauchant il redoutait, au cas où les commandes se feraient plus rares, de ne plus pouvoir licencier sans de grosses difficultés.

Lorsque le dernier taux du chômage a été annoncé, il a été rappelé qu’il y avait douze ans que ce niveau n’avait pas été atteint. Il y a douze ans, cela n’a pas été dit, nous étions en 1999, Lionel Jospin était Premier Ministre depuis deux ans. Lorsque Manuel Valls a alors prétendu que Nicolas Sarkozy n’avait rien fait pour lutter contre le chômage, il a fait preuve d’une mauvaise foi sans égale. Depuis 2006, Jacques Chirac était à l’Elysée, le taux de chômage baissait régulièrement. Il était de 8,5% lorsque Nicolas Sarkozy a pris ses fonctions en 2007, au début de l’année 2008, il était de 7,2%, niveau jamais atteint depuis 25 ans. Il y a 25 ans, nous étions en 1983, la gauche était au pouvoir. Giscard d’Estaing lui avait laissé un taux de chômage de 6,1%, en 1981, il était monté à 7,2% en 1983 et à 9% en 1986. Le chômage ne cessait de progresser : « Nous avons tout essayé ! », disait François Mitterrand en haussant les épaules en signe d’impuissance. Si, en 1983, la gauche avait fait progresser le chômage de 1,1% pour le porter à 7,2%, Nicolas Sarkozy, en 2008, l’a fait descendre de 1,3% pour le ramener à 7,2%. Toi qui es injustement critiqué, bravo Nicolas ! La crise, notamment, a décidé de cette remontée à 9,2%, remontée favorisée par des charges trop lourdes tout comme par les rigidités que je viens d’évoquer, rigidités aggravées par un défaut de formation aux emplois disponibles, et il y en a.

La dette, les déficits cumulés, le poids des retraites, malgré une réforme réussie, qui devra être poursuivie car, dans quelques années, 6 salariés auront la charge de 5 retraités, le poids de la protection sociale, les guérillas que suscite la moindre réforme, réformes uniquement engagées par la droite, le chômage qui s’installe, sans doute pour quelques années, doivent nous faire comprendre que la situation est des plus sérieuses et qu’il faudra à la barre un homme solide, expérimenté et déterminé.

Bien qu’il ne s’agisse que d’une solution, importante il est vrai, l’allègement des charges des entreprises est à l’ordre du jour. Les prélèvements obligatoires étant déjà très importants, la solution retenue, quelle qu’elle soit, ne sera pas la plus satisfaisante. Nous le voyons aux hésitations. Faut-il instituer la TVA sociale ? Faut-il augmenter les impôts sur le revenu ? Faut-il augmenter la CSG ? S’il faut trouver 30 milliards au minimum comme pense le MEDEF, cela fait beaucoup, quelle que soit la source qui sera frappée. Si le recours à la TVA était retenu, il faudrait qu’une part des déductions de charges, viennent compenser l’augmentation de la TVA sur les salaires les plus bas. Il y a aussi les niches fiscales qui, sans doute, font un peu trop rêver, et la compensation des RTT.

Et il y a les économies, dont on parle moins, notamment à gauche qui ne veut pas en entendre parler. La première idée qui jaillit, surtout à gauche, est le recours à l’impôt. En Bretagne nous venons d’en avoir l’exemple. La Région Bretagne, dirigée par la gauche, vient, en effet, d’augmenter de 28% le coût des cartes grises. A l’extrémité ouest de l’Europe, nous sommes désavantagés du fait de notre éloignement.

A ce handicap, va s’ajouter cette année, le droit pour les transporteurs étrangers d’exercer leur activité en France, c’est-à-dire de transporter dans notre pays des marchandises qui y auront été chargées. Il ne s’agira pas d’une concurrence négligeable.

Ce n’était vraiment pas le moment de relever le prix des cartes grises de 28%, mais de rechercher des économies, et il y en a à consentir.

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Quelques raisons de voter Nicolas Sarkozy - Volet 1 -

gillesdavid |

De René CADIOU

Rarement, peut-être jamais, un Président de la République n’aura subi autant de reproches à propos de tout et de rien. Parmi ceux qui lui sont quotidiennement adressés par une gauche qui a perdu la mémoire, il y a l’augmentation de la dette et celle du chômage, que l’opinion doit entendre comme des dérives inconnues avant la présidence de Nicolas Sarkozy. Il me semble donc utile de rafraîchir les mémoires en rappelant quelques chiffres.

Lorsque François Mitterrand a succédé à Giscard d’Estaing, il a hérité d’une dette équivalente à 21% du P.I.B.. Au cours de ses deux septennats, il l’a multipliée par 6, Jacques Chirac, dans le temps de son septennat et de son quinquennat, ne l’a pas multiplié tout à fait par 2. La différence est considérable, par 6 en 14 ans, par moins de 2 en 12 ans.

En ce qui concerne le taux de chômage, il était de 6,5% lorsque François Mitterrand a été élu, il était de 11% à la fin de ses deux septennats. La période qui va de 1997 à 2002, au cours de laquelle Lionel Jospin était Premier Ministre, a vu le chômage plafonner à 12% en 1997, 1998 et 1999, puis redescendre à 9% en 2002. Après être remonté à un peu plus de 10% en 2005, il est descendu à un peu plus de 7% en 2008.

Si l’on retient que la gauche a bénéficié des deux seules périodes de croissance des trente dernières années, sous les mandats de Michel Rocard et de Lionel Jospin, il faut reconnaître que, avec une croissance très faible et les conséquences des toutes premières années d’une crise que le monde n’avait jamais connue, la droite a fait mieux, notamment Nicolas Sarkozy, qui a ramené le taux de chômage à un peu plus de 7% en 2008. Sur ces deux aspects déterminants de la gestion de l’Etat, incontestablement, la droite a fait mieux que la gauche.

Il me paraît également important de traité objectivement de la promesse d’augmentation du pouvoir d’achat qui n’aurait pas été tenue. Il y a eu la crise, elle est encore là et le sera demain et après-demain, qui est venue contrarier la réalisation de cette promesse. De toute manière, il faut avoir l’honnêteté de le dire, le poids de la dette révélé par la crise, pour nous comme pour la plupart des pays occidentaux, devenait tel que crise ou pas, la vie qui serait désormais la nôtre serait différente de celle que nous avions vécue. Nos pays ont voulu vivre comme s’ils étaient encore les seuls à fournir des produits manufacturés au reste du Monde, ce n’est plus le cas. Dans ces conditions, le seul maintien du pouvoir d’achat apparaît déjà comme une gageure.

Si tous les Etats occidentaux souffrent de la crise, nous avons sans doute été parmi les plus insouciants en allant à contre courant de ce qu’il convenait de faire, retraite à 60 ans, 35 heures, marché du travail rigide, principe de précaution. De plus, en évaluant le déficit budgétaire et le poids de la dette en pourcentage du P.I.B., l’Europe en a dissimulé la véritable réalité qui aurait, peut-être, alerté les populations, voire les représentations nationales qui, à force de raisonner en ces termes, se sont persuadées de la pertinence de ces références. En effet, 3% paraissent peu, sauf que rapportés au P.I.B. ils représentent 60 milliards, et que, rapportés au budget, il ne s’agit plus d’un déficit de financement de 3% mais de 26%. L’Etat dépense 290 milliards et 47 milliards de charges de la dette pour 201 milliards de recettes. De même, un endettement évalué à 60% du P.I.B., soit pour ce qui nous concerne près de 1.200 milliards, demeure considérable, d’autant plus qu’il ne contribue essentiellement qu’à financer les dépenses courantes. Imaginez une entreprise, un ménage qui dépenseraient chaque année 26% de plus qu’ils n’ont de recettes qui, chaque année, emprunteraient ne serait-ce que 60% de ses revenus, actuellement 85,3% desdits revenus. Avec une progression annuelle du P.I.B. à 3,5%, ce qui ne se produira pas dans l’avenir prévisible, il faudrait 24 ans pour rembourser le capital emprunté. La dette est devenue le crédit revolving que dénoncent les associations de consommateurs, on rembourse les intérêts et une part infime du capital, le plus souvent l’inverse. Elle est considérée comme une ressource au même titre que la fiscalité.

Il n’en reste pas moins que, chez nous, dans les années Sarkozy, non seulement les salaires n’ont pas été réduits comme dans quelques pays voisins, qu’ils n’ont pas davantage été bloqués, qu’ils ont même progressé, légèrement, pour partie à crédit, hélas ! et que le pouvoir d’achat a donc augmenté.

Puisqu’il faut toujours comparer, comparons : En Allemagne, le salaire d’un ouvrier n’a progressé que de 5 euros par mois en 10 ans. Je ne m’en réjouis pas. Je constate que les Allemands ont fait cet effort et consenti beaucoup d’autres, ce qui leur permet de mieux s’en sortir. J’ajouterais, comme l’a confirmé l’O.C.D.E., que nos dispositifs sociaux ont fait que, chez nous, les inégalités ne se sont pas creusées alors qu’elles l’ont fait ailleurs.

Ainsi, lorsque la gauche prétend toujours au monopole du cœur, il est utile de rappeler que c’est à partir du premier septennat de François Mitterrand que les plus values se sont dirigées plus fortement vers le capital au détriment du salariat. Le fait qu’il en ait été ainsi dans la plupart des pays développés, n’excuse pas la gauche de s’en être accommodée.

François Hollande et la gauche présentent la réforme fiscale qu’ils envisagent comme devant être la pierre philosophale qui transmuera nos déficits en excédents. Il faut une réforme pour simplifier notre système fiscal et alléger les charges de gestion qu’il impose. Le mythe des plus riches, qui fait partie de notre folklore, va être mis en avant, autrefois les Deux Cents Familles, naguère la Haute Banque, le Comité des Forges, aujourd’hui les actionnaires, une réalité qui n’est toutefois pas celle qu’on croit.

Cela ne me gène pas que les plus riches paient davantage, voire beaucoup plus. Mais il ne faut pas rêver à propos du rendement de la fiscalité, elle est déjà globalement lourde, une augmentation de 10% de l’impôt sur le revenu ne rapporterait que 6 milliards.

Une meilleure rentrée de l’impôt sur les sociétés et l’abandon de la déduction des pertes sur exercices antérieurs rapporteraient peut-être autant, je n’ai pas les éléments du calcul. Mais, en ce qui concerne nos entreprises, il faudra tenir compte de ce que leurs profits après impôts, sont passés de 8% à 5% dans le même temps qu’ils passaient de 8% à 10% en Allemagne.

Quant à la TVA, si nous la faisions passer de 19,6% à 21%, elle ne produirait qu’un supplément de recettes de 5 milliards. Il n’y a donc pas de miracle à espérer du côté de la fiscalité. Il y en a du côté des économies. Pour éviter tout emballement excessif et avoir présente à l’esprit la réalité de la situation, il faut mettre côte à côte les possibilités de la fiscalité, peut-être 20 milliards, en y ajoutant les « niches », autre source intarissable pour la gauche, la dette, 1.689 milliards, et la charge annuelle qu’elle impose, 48 milliards.

Sur le caractère et les capacités à faire face à une crise quelle qu’elle soit, les sondages donnent nettement l’avantage à Nicolas Sarkozy sur son principal rival. Ce qui précède témoigne que la droite et Nicolas Sarkozy ont fait mieux ou beaucoup moins mal que la gauche.

Les pays occidentaux sont affrontés à un problème qu’ils n’avaient jamais connu : une croissance faible, qui dure et menace de se prolonger durablement, jointe au poids d’un grand nombre de retraités et d’une population qui vieillit, accrochée à ses acquis sociaux qui, par la force des choses, devront être attribués en fonction des revenus de leurs bénéficiaires. C’est un problème structurel, démographique et de répartition de la richesse dans le monde et des moyens dans nos pays, qui n’a rien à voir avec les idéologies qu’elles soient de droite ou de gauche ou des extrêmes des deux bords.

Face à ces difficultés, voire à ces menaces, mon choix ne sera pas stupidement influencé par une soirée au Fouquet’s ou un bref séjour sur le yacht de Vincent Bolloré.

A ce propos on a dénoncé le « fric ». Sacré Nicolas ! Il aurait dû faire attention lui qui n’aime ni les dîners, ni les réceptions, ni les mondanités, lui qui ne mange que des pizzas et ne boit que de l’eau, il aurait pu ruiner la réputation du Fouquet’s.

François Mitterrand était beaucoup plus prudent vis-à-vis de l’argent, l’argent qui corrompt disait-il. Pour éviter de l’être, corrompu, il n’avait jamais un centime en poche. Il choisissait l’établissement qui lui plaisait, la Brasserie Lipp, sans doute aussi le Fouquet’s, une bonne librairie, un bon bouquiniste et laissait ses amis régler l’addition, parfois la République a dû faire les frais de dépenses qui n’avaient rien à voir avec le fonctionnement de l’Etat. Manière très payante, on le voit, d’exprimer sa détestation du « fric ».

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Candidatures Legislatives 2012

gillesdavid | 14 janvier 2012

Sans précipitation, l’UMP avance sereinement en respectant entre autre son calendrier.

- Le vote électronique sur le projet UMP 2012 du 14 janvier au 26 réservé aux militants

(pendant que le PS chantait tout l’été à travers ses primaires, l’UMP travaillait déjà sur les projets d’avenir)

- Le 20 janvier clôture des candidatures législatives

- Le 28 janvier ratifications du projet UMP 2012 et ratification des investitures aux prochaines législatives

Il ne vous a pas échappé que l’UMP a décidé d’investir Mr Atto DOSSENA, président des commerçants de Quimperlé, aux prochaines législatives.

Par ce choix, nous démontrons notre ouverture à la société civile, et par la même c’est indiquer qu’un mandat appartient à l’électeur et non à des cumulards professionnels. D’autre part nous n’avons pas de complexe d’existentialité et qu’ensuite, qu’il n’a pas été nécessaire de faire des primaires, qui n’étaient, au fond, qu’une stratégie de propagande du PS. Pour finir, en réponse à une attaque petite et désuète du PS finistérien, si nous avons peu de candidates femmes, c’est peut-être que la gauche ayant transformé la vie locale politique, en une arène sanglante, la femme de droite, ayant trop de cœur, ne veut entacher ses mains.

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Voeux 2012 du comité de la huitième circonscription

gillesdavid |

Chers amis,

L’UMP, à travers notre comité, vous envoi tous ses meilleurs vœux, ainsi qu’à tous vos proches.

Une bonne et heureuse année est bien sur notre premier vœu, mais la deuxième moitié de cette année, sera-t-elle si heureuse que cela ?

Pour la première fois, dans l’histoire de notre cinquième république, notre pays est à un tournant fatidique de son avenir.

Irons-nous vers une nouvelle ère obscure, ou allons nous poursuivre le chemin de l’effort.

Face à un flot de crises, dont certaines sont supérieures à celles de 29, notre pays résiste vaille que vaille, grâce à des mesures courageuses, prisent par notre président.

Le terrain est débroussaillé, nettoyé, après 35 ans de jachère, puis labouré, malgré toutes les pierres et autres obstacles mis intentionnellement devant le dur labeur de chaque Français.

Il ne restera plus qu’à ensemencer, si météo favorable !!!

Mais d’un revers de bulletin, la gauche risque de piétiner, polluer, utiliser le mauvais outil, voire pire, le laisser se faire envahir par une armada d’arriviste sur ce terrain si laborieusement préparé.

Il ne vous a pas échappé que la stratégie de la gauche, pour se faire élire, c’est: On critique Sarkozy, on critique Sarkozy puis on critique Sarkozy, et enfin, on critique Sarkozy.

Depuis 5 ans, le PS est en campagne électorale et leur seul programme est hélas “antidémocratique”, et c’est uniquement une campagne de revanchard, c’est anéantir le Président Sarkozy, le seul candidat de l’ouverture et de la réforme réelle.

Le PS n’a pas de programme, sinon cela se saurait, et serait certainement mis en avant depuis quelque mois. Par contre, les mensonges, ils maitrisent.

Exemples: Ils disent..

- 22 milliards de baisse d’impôts sur les grands groupe mondialisés !

But de cette réforme: Exonération des plus-values de cession, détenues par les holding

- 2001 - Proposition lancée par le député SOCIALISTE Michel Charras (rapport au Parlement)
- 2004 - Adoption de la mesure sur proposition de la commission des finances du Sénat

Réalité >12 milliard d’euros (et non 22) depuis 2004 pour conserver les sièges sociaux en France. - 25 des 27 pays de L’Union Européenne ont exonéré ces plus-values

- 18 milliard de subvention du chômage: Mesure absurde sur les heures supplémentaires !

Objet: Exonération des charges salariales et de l’impôt sur le revenu pour les heures supplémentaires.
Réalité > 22,67 milliard d’euros, et non 18 milliards, de pouvoir d’achat en PLUS pour 9 millions de salariés.

- Pour les socialistes, exonérer les heures supplémentaires, c’est faire un cadeau aux plus riches.

- Les 9 millions de Français qui font des heures supplémentaires, vont apprécier -

- 9 milliards de baisse des droits sur les grosses successions!.

Objet: Exonération des droits de succession pour les héritages inférieurs à 450 000 euros

Réalité > 13,6 milliards d’euros, et non 9 milliards, de patrimoine en plus rendu aux familles de France, les droits sur les grosses successions ont été augmentés lors de la réforme de l’ISF.

- 3,5 milliards de boucliers fiscal pour les plus fortunés !

Objet: Mesures de compétitivité pour stopper l’évasion fiscale

Réalité > Ce bouclier fiscal, crée en 2006 à 40%, mis en2007 à 50%, supprimé en 2011 lors de la réforme de l’ISF, aura couté 527 millions d’euros, et non 3,5 milliards, à mettre effectivement, sur la responsabilité de la majorité 2007/2012, cette mesure  de compétitivité fiscale a ralenti les départs sans les stopper.

L’éducation nationale a été sacrifiée.

Pourtant c’est devenu le premier budget de l’état, les professeurs ont eu une augmentation de salaire de près de 20%, le ratio prof/élève a été maintenu (14,5 élèves par classe), pour 500 000 élèves en moins, 20 pour cent de prof en plus, mais n’oubliez pas qu’il y a 160 000 professeurs, qui ne font pas professeurs ???

La valeur en euros de la dépense annuelle par étudiant, s’élevait à 7000 euros en 2007, elle est aujourd’hui à 10 000 euros

Etc.. La liste est longue

Mais derrière ces propos démagogiques, le PS enferme notre pays dans un carcan d’idéologie du passé qui l’empêche de pouvoir se battre à arme égale face à la concurrence.

-Pire elle a décidé de brader l’indépendance budgétaire de la France

-De brader notre indépendance énergétique, contre d’obscurs postes de députés.

-De brader notre indépendance diplomatique en supprimant notre droit de véto à l’ONU

-Pire, elle va bafouer les fondements de notre histoire, en voulant faire voter des étrangers, non résidents européens.

-Pire, elle va saboter toute la vigueur d’une jeunesse, en libéralisant la drogue.

-Pire, elle va renier la parole de la France, en remettant en cause tous les traités signés à l’occasion des G8 et G20

-Pire, elle rend hommage aux délinquants, aux déserteurs et reni

Sans parler des polémiques inutiles, genre:
-Le frein de l’état à l’inscription sur les listes électorales

-L’augmentation du salaire du président. Alors qu’avant rien n’était déclaré, tout était en caisse noir, aujourd’hui la cour des comptes, après deux contrôles, ne trouve rien à contester.

Le PS démontre bien qu’ils utilisent leurs mandats, prêté par les électeurs, pour faire de la contestation négative systématique, jamais constructive, dans l’intolérance permanente, jamais dans l’intérêt du pays.

Il bafoue la confiance des citoyens, ils entrainent le peuple vers un horizon obscur, qui doit nous faire rêver ???.

Après les atermoiements et les revirements sur le nucléaire, la retraite à 60 ans, la fusion IR/CSG, la valse-hésitation sur le quotient familial a une nouvelle fois montré l’indécision et l’ambigüité permanentes du PS, à travers le candidat Hollande.

En refusant la règle d’or, le PS a grandement contribué à la perte de notre triple A

Quand le PS vous parle de “renouveau, de changement, tout de suite et maintenant” - permettez moi de rire, sachant que l’on retrouve toute l’équipe théâtrale de 81, celle qui à mis la France à genoux, plus des extrémistes, recouvert d’une cape verte biodégradable laissant apparaitre un rouge très très foncé.

Notre président ne vous promet pas le paradis, mais simplement que toutes les réformes misent en place, puissent faire leurs effets. L’expérience face aux crises, la respectabilité de la France à travers le monde, la sagesse acquise, tout ceci, il ne faut pas le gâcher.

Pour ceux qui sont fâchés avec l’histoire, voici quelques rappels:
Le 9 mai 1981, la France avait le dernier budget équilibré de la 5ème république, le 11 mai 1981, tout était dilapidé, à chaque fois l’on rappelait la droite pour limité les dégâts, mais dès le travail accomplie, les cigales revenaient au pouvoir et doublaient les déficits, enfonçant un peu plus la France dans des situations catastrophiques.

N’oubliez pas que notre situation actuelle est directement liée à l’incapacité de l’équipe Jospin, à préparer l’avenir, comme a su le faire l’Allemagne au même moment.

Un mot sur la dette Public

- Sous Giscard d’Estaing la dette public est de 26% du PIB

- Au cours des 2 mandats de Mitterrand la dette a été multipliée par 6 (six)

- Sous Chirac multipliée par 2

La différence est énorme, multipliée par 6 en 14 ans et par 2 en 12 ans

Un mot également sur le Chômage

- Sous Giscard, 6,5%

- 11% à la fin des 2 septennats de Mitteux

- La période ou Jospin était 1er ministre, le chômage a plafonné à 12%, pour redescendre à 9% en 2002

- Il est remonté à 10% en 2005 pour redescendre à 7% en 2008

A retenir que la gauche a bénéficié des deux seules périodes de croissance des 30 dernières années, sous les mandats de Rocard et de Jospin.

Avec un taux de croissance très faible et les conséquences des toutes premières années d’une crise mondiale, Nicolas Sarkozy a ramené le taux de chômage à un peu plus de 7% en 2008, c’est à dire une baisse de 1,3%

Sur ces deux aspects déterminants de la gestion de l’état, incontestablement, la droite a fait mieux que la gauche.

Parlons localement maintenant.

Entre le maire de Moelan, qui systématiquement débute un conseil municipale en critiquant la politique nationale, le même avec la casquette de président d’intercommunalité préconise un hôtel communautaire à 10 millions d’euros, qui met en place un service de transport en commun qui défavorise tout une partie de la population tout en taxant au plus fort taux les PME. En terme de développement touristique, met en avant des champs d’éoliennes (zéro emploi) et conteste systématiquement les décisions préfectorales. En clair il se contrefiche totalement des lois de la république sauf si elles sont à son avantage.

On dénigre l’analyse d’un commissaire enquêteur lorsqu’il rend un avis défavorable sur un de ses projets.

On remet en cause systématiquement l’autorité de l’état en refusant une décision préfectorale

Ces mêmes personnes, qui prône la limitation des mandats, jouent les cumulards, mais dépassé par les évènements, crées un poste de directeur de cabinet, oblige le conseil communautaire à accepter que ce dernier siège aux assemblées, et sera donc amené à prendre des décisions alors qu’il n’est pas un élu.

Quand un ancien maire d’une grande commune comme Concarneau, endette la ville sur plus de 20 ans, que Mr Fidelin réussit dossier après dossier à fait tomber l’endettement à 10 ans. Que croyez vous que ce candidat au législatif ose dire: ”Vous voyez, que nous n’étions pas si endetté que cela !”

Quand le gouvernement préconise au région et collectivité locale de faire des efforts, que nenni:

-75 000 € par épisode la traduction en langue bretonne des Colombo

-305 000€ les plaidoiries de PERRY MASSON

-2 millions d’euros pour la Breizh touch, à PARIS

-De 450 à 3000 emplois territoriaux supplémentaires

-Les projets de parade fleurissent, sans chercher à savoir, si d’un, cela créera des emplois, si de deux, nous avons les moyens.

Mais pas de problème, ils savent gérer, hop! On augmente de 28% les cartes Grise (3ème département le plus cher de France), mettant au pied du mur les travailleurs, obligés d’utiliser leurs voitures, vu que le secteur transport, a été depuis longtemps laissé à l’abandon. Il était préférable de passer de 2,6 millions d’euros à 4 millions d’euros à l’EPCC (Etablissement Public de la coopération Culturelle) (patrimoine culturel) pour une fréquentation de 245 000 visiteurs en 2000 à 186 000 en 2007.

En conclusion, je citerai Madame Agnès Le brun notre secrétaire départementale UMP

“ Plus que des jérémiades ou des effets de manche stériles contre la politique de réformes du Gouvernement, plus qu’une autosatisfaction qui ne résiste pas à la réalité des faits et qui ne parvient pas à masquer un désengagement du Conseil général dans plusieurs domaines, plus qu’une stratégie de communication qui finit par s’apparenter à de la littérature de propagande, nous attendons une prise à bras le corps lucide, réaliste, mais aussi enthousiaste et ambitieuse, des sujets essentiels pour la vie quotidienne des Finistériens, pour le développement du Finistère.

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Chers Amis, vous le constatez donc, que cette fois là, l’on ne peut se permettre de jouer l’alternance, pour voir, le temps des essais est fini.

Bonne et j’espère heureuse année.

AG du 13 janvier 2012

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Quelques raisons de NE PAS voter François Hollande

gillesdavid | 5 janvier 2012

De notre ami René CADIOU

Je ne connais pas François Hollande, mais nous avons un ami commun, Jean, 84 ans, personnalité de gauche, reconnue et sympathique. Comme je lui demandais ce qu’il pensait de François Hollande, il m’a répondu, avec son léger accent du Sud-Ouest : « Il est gentil ! »

Son ancienne compagne, ô combien vacharde il est vrai, demandait durant les primaires socialistes : « Citez-moi une seule action qui compte, qu’aurait faite François Hollande en trente ans ? » Jean-Pierre Chevènement pense qu’il n’a aucune des qualités qui font un homme d’Etat.

Diable ! Les électeurs se fourvoieraient-ils en pensant qu’il est capable d’affronter la difficile situation que nous vivons ? Que nous dit-il ? Il parle d’audace, de changement, de la jeunesse, de renouveau, de morale, e.t.c.. Pour lui, Nicolas Sarkozy n’a été que le Président de la parole, il lui arrive même de s’énerver, et de le traiter de « sale mec », imitant en cela Lionel Jospin qui trouvait que Jacques Chirac avait « une sale gueule ».

Pour l’instant, il n’est que le candidat de la parole, comme l’ont été quelques-uns de ses prédécesseurs qui, de plus, en matière de réformes, n’ont engagé que celles que la démagogie leur avait fait promettre au détriment des possibilités du pays, engageant là un processus dans lequel nous nous débattons depuis, la droite ayant aussi sa part de responsabilité.

Si Nicolas Sarkozy explique que la dette ce n’est pas lui, il a en grande partie raison car, il faudrait d’ailleurs l’établir, le coût de la retraite à 60 ans se paie chaque année depuis 1981, il est sans doute important, 32 milliards de déficit en 2010. Théoriquement, avec une espérance de vie à 80 ans, passer de 65 ans à 60 ans c’est majorer la charge de 25%. Nous n’en avions, ni démographiquement, ni financièrement, pas les moyens. Les nationalisations, la relance à contre cycle, les trois dévaluations successives ont pesé lourd sur nos finances, quant aux 35 heures qui, au terme de sept années, ne devaient rien coûter, pèsent encore 22 milliards par an sur le budget.

Par contre, la droite et le « Président de la parole », Nicolas Sarkozy, ont eu le courage de faire aboutir, non sans mal, diverses réformes des retraites. Le gouvernement qui s’y attellera sautera, disait Michel Rocard qui s’est bien gardé d’entreprendre quoi que ce soit en ce sens. Balladur en 1993, Juppé en 1995 a malheureusement connu l’échec, François Fillon en 2003 et le couple Nicolas Sarkozy / François Fillon en 2010, ont mené à bien la dernière réforme. Ces réformes se justifient pour des raisons démographique, sociale, fiscale et budgétaire, avec la volonté de conserver le principe de la répartition comme base de financement des retraites. Que n’avons-nous pas entendu ? Selon Jean-Marc Ayrault, président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale : « c’est une mesure profondément injuste qui va toucher les ouvriers en premier lieu, c’est évident, ceux qui commencent jeunes, ceux qui travaillent dur’ ». « C’est la réforme la plus injuste qui a été arbitrée par le Président de la République, de renvoyer à 2018 l’âge légal de 60 à 62 ans », a pour sa part estimé François Hollande. « Ce qu’a choisi Nicolas Sarkozy c’est de faire payer les pauvres, faire payer ceux qui ont travaillé tôt », a rajouté l’ancien premier secrétaire du Parti socialiste. « La fin de la retraite à 60 ans c’est la fin d’un monde. » a déclaré Jean-Luc Mélenchon.

Et pourtant, personne ne reviendra sur ces réformes, la promesse de François Hollande à propos de ceux qui ont commencé à travailler à 18 ans ne sera probablement pas tenue. Avec 32 milliards de déficit de la caisse de retraite, 25 milliards de déficit de la Sécurité Sociale, 300 milliards cumulés, il est évident qu’avoir porté la retraite à 62 ans ne suffira pas. Il est non moins évident que nous ne pouvons ajouter au total de l’impôt sur le revenu et la C.S.G., soit 147 milliards, une charge supplémentaire de 32 + 25 = 57 milliards, c’est-à-dire de les augmenter de 39%.

Ce que nous pouvons entendre et lire est ahurissant. Ainsi dans « Marianne » du 25 novembre dernier, sous la plume conjointe de Laurent Neumann, d’Emmanuel Lévy et d’Hervé Nathan, il faut au moins trois rédacteurs pour trouver de pareilles perles, on peut lire : « Rappelons qu’en pleine crise Franklin D. Roosevelt avait fait passer l’impôt sur le revenu de 25% en 1932 à 91% en 1941. » En 1941 les Etats-Unis entraient en guerre, il leur fallait, non seulement financer la guerre qu’ils allaient mener mais aussi celle que l’Angleterre menait. Nonobstant les pertes humaines que les Etats-Unis ont consenties, cette imposition à 91%, qui n’a pas duré, leur a permis de sortir du marasme né de la grande dépression de 1929 et de devenir le pays le plus riche du monde. Mais ce n’est pas tout. Cet hebdomadaire, se référant, parait-il, à la Cour des Comptes, laisserait entendre que la moitié de l’endettement supplémentaire dû à Nicolas Sarkozy, soit 250 milliards, aurait été absorbée par la croissance des dépenses publiques, croissance que la gauche n’a jamais souhaité qu’on réduise, et par des baisses d’impôts excessives. Lorsque l’ont sait que les recettes fiscales nettes du budget de 2011 ne s’élèvent qu’à 254 milliards, il y a de quoi rire. A ce propos, il est bon de rappeler que le grand économiste de la gauche, aujourd’hui sur la touche en raison de quelques entrechats à New-York, conseillait vivement en cas de crise : « Creusez les déficits ! »

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