Qu’est ce que l’acceptabilité sociale
gillesdavid | 12 novembre 2011Article publié dans sa non intégralité sur le Télégramme du 12 novembre
Le délégué UMP de la huitième circonscription s’interroge sur certaines méthodes peu orthodoxe de l’utilisation de la démocratie par le PS locale. Je m’explique.
Quand une enquête public ou un avis préfectoral est défavorable aux barons locaux, on critique sans vergogne une décision d’état (chose courante à gauche).
On n’hésite pas à utiliser toutes les méthodes anti démocratique: refus de communiquer, refus de donner la parole, on dénigre le travail accompli. Pour meilleur preuve, les arguments avancés pour refuser l’extension de la carrière d’Arzano, sont les mêmes arguments pour accepter les éoliennes, sauf que là, les inconvénients sont tout autre, et c’est une communauté entière qui sera impactée par les nuisances de ses parcs éoliens.
Suite à l’enquête public sur Scaer pour le projet éolien du Merdy, la réponse du commissaire enquêteur (avis défavorable) a été cachée par la municipalité de Scaer pendant plus d’un mois et demi.
Même les associations, pourtant membres du comité de pilotage éolien auprès de la Cocopaq et membres du suivi éolien, n’ont été averties. C’est par hasard et par le biais de la préfecture, que l’association C du vent, a été prévenue que le commissaire enquêteur avait rendu ses conclusions. Malgré le fait que l’enquête public est un document public, et que les associations font partis du comité de pilotage, la mairie a refusé de fournir une copie (peut-être rigueur budgétaire?).
Lors du dernier conseil municipal, sous des prétextes de gamineries, la parole a été refusée au président de l’association C du vent. Par contre madame Paulette Pérez, maire de Scaer, a donné la parole au chef de projet Eole Génération, qui balai d’un revers de main, les conclusions de la commissaire enquêteur, mettant en cause ses compétences.
J’ai mémoire que pour Bannalec, malgré la forte mobilisation de la population, qui a remplie 11 registres (du jamais vu, et ce n’était pas les “Blogs” qui s’étaient déplacés), là, le commissaire enquêteur avait rendu un avis favorable, le conseil municipal avait rendu un avis très partagé, l’acceptabilité sociale était où, quand malgré tout, ce projet a été validé?
Monsieur “LE” président de la Cocopaq Nicolas Morvan, quand d’un coté vous refusez un projet privé, et que de l’autre vous cautionnez et soutenez, contre vents et marées, des projets éoliens, d’une nuisance sans commune mesure avec la carrière d’Arzano, le terme “d’acceptabilité sociale” est utilisé à mauvais escient. Quand on a en projet, la construction d’un hôtel communautaire à 10 millions d’euros, alors que le même projet de la communauté voisine est de seulement 3 à 4 millions d’euros et que nous sommes en pleine crise, sommes nous toujours dans “l’acceptabilité sociale”.
Je vous fait grâce d’une réponse, qui n’aura aucun intérêt. Vous pourrez mieux vous concentrer sur votre vrai travail pour lequel vous avez été élu par défaut, et nous économiser le budget d’un Directeur de Cabinet. D’ailleurs, le dernier épisode, de vouloir modifier le règlement intérieur de la Cocopaq pour donner plus de pouvoir à un “Non élu”, est-ce encore de l’acceptabilité sociale. De toute façon, c’est un cran de plus dans le déni de démocratie.