La France des crétins socialistes
gillesdavid | 6 juin 2012Nicolas Doze - La France des crétins socialistes
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Nicolas Doze - La France des crétins socialistes
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Pas d’état de grâce
Le sondage Harris Interactive du 16 au 18 mai 2012 (soit après l’annonce de la composition du nouveau gouvernement) montre que si F. Hollande jouit pour le moment d’une opinion favorable (54% déclarent lui faire confiance), il est loin d’atteindre les scores de ses prédécesseurs. Le sondage TNS Sofres/Sopra group/ Figaro Magazine des 25 et 26 mai 2012 (leFigaro.fr du 31 mai 2012) donne des résultats voisins (55% d’opinions favorables). Mais Mitterrand en 1981 atteignait 74% d’opinions favorables et Sarkozy 63% en 2007. En d’autres termes, F. Hollande ne bénéficie pas d’un véritable état de grâce. Ces sondages ne doivent pas surprendre : ils reflètent en effet une réalité politique simple : F. Hollande n’a pas été élu à la majorité des votants (seulement 48,6% des votants).
Certes, les sondages montrent aussi qu’une majorité de personnes interrogées ne veulent pas d’une nouvelle cohabitation, qui signifierait un nouvel immobilisme, ce qui laisse présager une majorité socialiste aux élections législatives. Mais cela ne signifie pas que le programme socialiste soit « majoritaire » pour autant.
Un mauvais goût de déjà vu
En 1981, la gauche avait la satisfaction de parvenir enfin seule au pouvoir, une première depuis la Libération. Elle était en outre bardée des certitudes du Programme commun et promettait la « rupture ». Aujourd’hui, la victoire de la gauche a un mauvais goût de déjà vu et dans les beaux quartiers on ne croit plus que les chars russes vont bientôt déferler sur les Champs-Elysées.
En 1981, des fonctionnaires avaient quitté leurs fonctions pour ne pas collaborer avec le nouveau pouvoir socialo-communiste. Aujourd’hui, personne ne l’a fait. La gauche a repris l’Etat comme si de rien n’était, car elle fait partie des meubles désormais.
Ce n’est pas la normalité qui triomphe, c’est la morosité
Ce n’est pas la « normalité » qui triomphe mais la morosité qui est générale. Il n’y a que les Français de papier pour agiter des drapeaux – étrangers – de la liesse « populaire ».
Car si la droite est une fois de plus dans les choux, la gauche aborde 2012 avec un logiciel idéologique dépassé. Mais elle donne le sentiment d’en avoir vaguement conscience, au surplus.
Cela ajoute au malaise, et explique sans doute le visage crispé et triste du nouveau président, qui se demande sans doute comment il va « appliquer son programme » de changement après les élections. Mais pour changer quoi, au juste ?
Un logiciel économique dépassé
Par exemple F. Hollande a demandé à la Cour des comptes un audit des finances publiques… comme en 1981. Mais F. Hollande semble ignorer que depuis 2006 les comptes de l’Etat sont tenus en comptabilité générale et certifiés : on mesure exactement ses engagements. On connaît avec précision l’ampleur de la dette et des déficits publics. L’audit ne sert à rien, sauf à faire de la communication sur « l’héritage » de Sarkozy ; et aussi à semer l’inquiétude sur la situation de la France.
Car la gauche française, qui promet de maîtriser les déficits en retrouvant la croissance, ne sait pas – et n’a jamais su – réduire les dépenses publiques. Dans le meilleur des cas elle gagera laborieusement d’un côté le surplus de dépenses qu’elle a promis de faire de l’autre. Son truc c’est, au contraire, toujours d’augmenter les impôts, bien sûr au nom de la « justice sociale », en fait de l’égalitarisme. C’est bien plus facile à réaliser avec une majorité godillot qui vient d’être élue ; et c’est bien plus porteur que de mécontenter les différentes clientèles qui bénéficient des largesses publiques, en particulier dans les « banlieues » qui ont voté pour la gauche.
Bien sûr, la gauche prétend que les dépenses publiques vont stimuler la croissance tant attendue et réduire le chômage. Tous les socialistes européens le croient depuis 1848. Les Français espèrent aussi profiter d’un relâchement des disciplines budgétaires avec l’affaiblissement politique de Mme Merkel.
Nous ne sommes plus au temps de Blum, de Keynes ni de Mitterrand
Mais, à la différence de 1936 ou de 1981, nous vivons dans une économie désormais ouverte, sous la surveillance constante des opérateurs financiers. Tout relâchement des efforts budgétaires est interprété en temps réel et provoque la défiance des marchés et se répercute sur la valeur de la monnaie. A peine le gouvernement a-t-il annoncé un relèvement du SMIC que les avertissements de Bruxelles pleuvent sur lui. Un premier avertissement sans frais, avant celui des marchés. Et la croissance se développe en Asie, pas dans la vieille Europe vieillissante et désindustrialisée. Les dépenses publiques n’y changeront rien. Pour retrouver la croissance, il faudrait changer de système. Mais la gauche, ralliée au libre-échangisme, en est incapable.
Le salut par les partenaires sociaux ?
L’autre solution miracle de la gauche consiste à en appeler aux « partenaires sociaux » : Grenelle, le retour IV !
Mais c’est un mauvais remake car les syndicats sont aujourd’hui encore moins crédibles qu’hier. Et les apparatchiks syndicaux, qui arrivent à Matignon dans leurs belles voitures de fonction, déballent déjà leur cortège de revendications catégorielles, toutes moins finançables les unes que les autres.
Si M. Hollande s’en tient à son programme nous aurons donc plus d’impôts, plus de déficits et plus de chômage financé sur fonds publics. Cela ne sera pas vraiment le « changement » pour la classe moyenne ! S’il change de programme, il devra affronter la grogne des camarades syndiqués. Bonjour tristesse !
Jules Ferry le retour
Dépassé aussi le logiciel pédagogique de la gauche : on appelle encore les mânes de Marie Curie et Jules Ferry à la rescousse, comme au bon vieux temps de la communale !
Cela doit sans doute réjouir les vieux militants, mais manifestement d’aucuns n’ont pas vu le terrifiant film Entre les murs, de Laurent Cantet, ou La Journée de la jupe… Car aujourd’hui Marie Curie se ferait violer et Jules Ferry serait traité de céfran raciste par les « jeunes », en classe.
Mais on va recruter de nouveaux « enseignants », revoir l’autonomie des universités (pour leur donner plus de moyens, on suppose) et augmenter l’allocation de rentrée scolaire, comme si de rien n’était. Tout ira certainement pour le mieux dans le Tonneau des danaïdes pédagogiques…
Le retour des bisounours
Dépassé aussi le logiciel sécuritaire de la gauche : on va créer des zones de sécurité prioritaires (avec le succès des ZEP, sans doute…) et, bien sûr, revenir sur la justice des mineurs, jugée trop répressive. La première sortie officielle de Mme Taubira a malheureusement permis à un détenu de prendre la fuite (Le Monde du 23 mai 2012). Tout un programme.
Que dire aussi de la façon dont la gauche approche le défi de l’immigration ?
Le vol du bourdon
Comme un bourdon pris au piège, la gauche se cogne aux fenêtres de la réalité, avant même d’avoir commencé à agir. A peine installés, les jeunes ministres socialistes nous paraissent déjà prématurément vieillis. On a l’impression qu’ils sont là depuis dix ans. Mais c’est sans doute parce qu’ils y étaient sous un autre nom.
Bien sûr, la gauche saura se donner du mouvement, au début, pour faire croire au « changement » : un peu de droits des femmes par ci, un peu de réduction des rémunérations par là, un peu de taxe sur les « riches » aussi, et un zeste de droit de vote des immigrés pour pimenter la sauce médiatique. Mais, pour les vrais miracles, il va falloir attendre un peu plus longtemps !
A peine élu, F. Hollande s’est précipité à Berlin et à Washington. Tout un symbole : le bourdon triste au pays des abeilles. Car c’est là, et non à Paris, que se prennent les vraies décisions de nos jours. Mais en se rendant en Allemagne son avion a été foudroyé. Comment les anciens Grecs auraient-ils interprété ce signe des dieux ?
Michel Geoffroy
31/05/2012
Le “Noël printanier” du PS n’ayant qu’une vocation électoraliste va bien vite prendre fin dès les élections législatives passées.
Il faut cesser de tromper les Français avec des promesses sociales en cascade qui ne sont pas finançables à moins d’organiser un matraquage fiscal et pas que sur les seuls hauts revenus contrairement à ce que les dirigeants socialistes ont voulu nous faire croire…
A titre d’exemple: le fameux retour partiel de la retraite à 60 ans dont les contours devront être définis lors du prochain Conseil des Ministres Mercredi, le coût de cette mesure a été chiffrée à 5 milliards d’euros par an.
Le calcul est simple; 5 milliards en régime général à financer par l’augmentation des cotisations des salariés et des charges des employeurs. 5 milliards auxquels s’ajoutent 4 milliards d’euros minimum en régime complémentaire.
Le mini coup de pouce du SMIC promis par François Hollande sera annihilé par le financement du retour partiel à la retraite à 60 ans puisque les cotisations salariales augmenteront sans compter la taxation des heures supplémentaires, l’augmentation des charges des indépendants… Nous serons au final tous perdants!
L’UMP souhaite au contraire poursuivre la politique pragmatique mais pas dénuée d’ambition pour la croissance de notre pays en privilégiant la compétitivité par l’allègement du coût du travail, la protection de l’emploi en France par une fiscalité anti-délocalisation ou encore la poursuite de la nécessaire politique de réduction des déficits publics (que préconise la Commission Européenne et la Cour des Comptes).
Les 10 et 17 Juin, pour éviter que la gauche ne détienne tous les pouvoirs et puisse mettre en oeuvre ses gabegies et sa politique démagogique sans entrave: choisissons la France en votant UMP !
François d’Orcival [1] le jeudi, 24/05/2012 dans Notre Opinion [2] - Valeurs actuelles
L’éditorial.
Ils ont lʼair si gentil ces ministres inconnus qui ont découvert émerveillés les salons dorés de la République. Mais pour quelle raison ont-ils été sélectionnés par ces chevronnés de la politique que sont le président de la République et son premier ministre ?
Parce que ce sont des militants – et pas des stars des médias. Des militants assidus, persévérants, besogneux, qui travaillaient dans
lʼombre au succès de leur parti et qui voient enfin arriver la victoire à laquelle ils continuaient de croire. Ce sont des produits des associations, des organisations, des forums Internet et de ces revues qui constituent ces réseaux dʼinfluence subventionnés sur fonds publics, locaux ou nationaux, grâce auxquels la gauche peut étendre son emprise sur les territoires et les opinions. Ils ont bien compris que la culture précédait lʼaction.
Et un jour, les militants devenus indispensables apparaissent sur la liste des ministres et ministres délégués ; les voici nommés pour quʼils sʼassurent que les “vedettes” connues du public par le truchement des médias ne se laissent pas trop séduire par les paillettes ni compromettre par les tentations du pouvoir. La charte de déontologie signée par ces ministres, connus et inconnus, nʼa pas dʼautre signification que celle-ci : derrière lʼartifice destiné à lʼopinion, il y a une discipline, lʼaustérité du militant. Ce gouvernement est une équipe de combat au seul service de la gauche et de ses idées.
La composition des cabinets ministériels, lesquels constituent lʼépine dorsale du ministère et définissent la politique du ministre, obéit strictement à cette ligne : tout est dirigé par le seul parti désormais aux commandes sous les aspects dʼune feinte bonhomie, le parti de lʼÉlysée et son annexe de Matignon, puisque Martine Aubry ronchonne rue de Solferino, au siège du PS. Voyez comment les choses se passent, Ariane Chemin le raconte dans le Monde (du 22 mai) : « Vendredi [le 18 mai, lendemain du premier Conseil des ministres], on annonçait à la tête du cabinet de Delphine Batho, ministre déléguée à la Justice, lʼactuel directeur de la protection judiciaire de la jeunesse [PJJ], Jean-Louis Daumas. Mais samedi matin, alors quʼil sʼétait déjà mis au travail Place Vendôme, il était remercié. Matignon aurait signifié à Mme Batho que cette nomination était invalidée. »
Jean-Louis Daumas avait une double tare : il avait été le collaborateur de deux gardes des Sceaux de la présidence Sarkozy et nommé par le second à ses fonctions de directeur de la PJJ ; et puis il était incompatible avec la nouvelle garde des Sceaux, Christiane Taubira, qui ne plaisante pas avec la doctrine : défaire systématiquement ce quʼont fait Sarkozy et ceux qui ont gouverné avec lui.
Le socialisme “normal” ne fait pas de cadeaux. La question est de savoir si la droite, cʼest-à-dire les électeurs de droite, veut lui en faire. Nous aurons la réponse le 17 juin, au soir du second tour des élections législatives. Une victoire de la gauche à lʼAssemblée serait en effet un deuxième cadeau fait par la droite à François Hollande, puisque le premier lui a été offert par ces électeurs de droite, du centre et dʼextrême droite, qui ont voté blanc ou ont directement voté pour lui. Car il ne pouvait pas être élu par les seules voix de gauche. Ce qui sʼest passé à la présidentielle dans la circonscription unique du territoire national va-t-il se reproduire dans les circonscriptions locales où le député sortant appartenait à la majorité de Nicolas Sarkozy ?
La droite ne peut perdre, une nouvelle fois, que par la division et la dispersion de ses propres voix. Ce qui est admissible au premier tour ne lʼest pas au second. À la discipline de gauche devrait répondre la même discipline à droite. Jʼai écrit ici même quʼil était regrettable que la loi électorale nʼait pas été réformée en temps voulu pour permettre la représentation des électeurs de Marine Le Pen et des autres. Mais puisque cela nʼa pas été fait, et que la gauche sʼest adaptée au mode de scrutin majoritaire depuis bien longtemps, il nʼy a pas de raison que lʼélecteur de droite la laisse faire.
À partir de là, inutile de se chamailler sans fin comme dans une cour de récréation pour savoir si cʼest lui ou elle qui a commencé. Devant un gouvernement de combat qui ne vise que la victoire totale, lʼélecteur de droite, encore déprimé par la défaite présidentielle, devrait se demander sʼil veut autoriser ou non la gauche, déjà majoritaire au Sénat, dans les régions, les départements, les grandes métropoles, à faire la loi partout, jusquʼà réformer la Constitution ou à vouloir transformer un homme en femme. François d’Orcival, de l’Institut
Photo © Patrick Iafrate
Retrouvre François d’Orcival - À la radio. Le Duel des éditorialistes, le mercredi à 8 h 50 sur France Info. - À la télévision. Choisissez votre camp, le jeudi 31 à 10 h 10 et 14 h 10 sur LCI.
Croyez vous brave gens, qu’ils s’intéressent aux problèmes de la France
Dans un entretien accordé ce weekend au Parisien, Jean-Luc Mélenchon s’est a nouveau fendu d’une attaque violente à l’égard du Parti socialiste et de François Hollande. Le président du Front de Gauche, Jean-Luc Mélenchon, a ainsi dénoncé « les magouilles » du Parti socialiste et a fustigé la « folie » de François Hollande.
Questionné par le journaliste sur la pique qu’il avait lancée à François Hollande (comparé à un capitaine de pédalo dans une tempête), Mélenchon a assumé et réaffirmé son attaque. Le politicien est même allé plus loin en qualifiant de « magouilles » les accords concluent par le PS avec les Verts et le Modem :
« Et quelle importance donnée à une phrase ! Si la France a hurlé de rire, c’est bien parce que j’ai piqué au bon endroit ! Et avez-vous vu la réponse qu’il m’a fait faire ? Que je suis un agent du « cabinet noir » de Sarkozy et de l’extrême droite ! Quel mépris ! Qui demandera à Hollande si avec des mots pareils il nous respecte assez pour qu’on l’écoute ? Les dirigeants socialistes ne savent pas que le monde a changé. L’époque où ils pouvaient, par leurs tricheries de congrès, régler les problèmes d’orientation avec moi est terminée. Maintenant, c’est dans les urnes que ça se passe. Leurs magouilles avec les Verts et Bayrou ne convainquent pas les gens. Nous sommes aussi l’alternative à gauche, ne leur en déplaise. »
Visiblement, Mélenchon ne porte pas François Hollande dans son cœur puisqu’il s’est même pris à la personnalité du candidat socialiste, dénonçant son « mépris » et sa « folie » :
« Aggravé par le mépris pour tout ce qui n’est pas lui à gauche et les caresses et révérences pour François Bayrou. Quelle folie quand il dit : « Je ne suis pas le contre-président, je suis le prochain ! » Comme si l’élection était une formalité. Ajoutez son programme d’austérité… Il est seul à croire que Sarkozy et Le Pen sont battus d’avance. Hollande fait comme s’il allait gagner tout seul au premier tour ! »
Enfin, l’ancien sénateur socialiste s’est occupé de remettre le Parti socialiste à sa place au sujet des nombreuses affaires qui le salissent actuellement. Il s’est également moqué du débat initié par le parti moralisateur sur le droit de vote des étrangers, projet symbolique qui sert à masquer l’absence profonde de réelle idée pour améliorer le quotidien des français :
« Le PS présente de nombreux symptômes de nécrose. On s’en est aperçu dans les Bouches-du-Rhône, on l’a observé dans l’Hérault, est-ce que cela se répand ? En tout cas, je n’ai pas envie que l’on passe la campagne électorale à parler des turpitudes du PS, parce que sinon on va y consacrer tout notre temps. »
« Et le PS est bien content que l’on parle de cela plutôt que de retraite et de partage des richesses. »