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Cantonales : La Bretagne doit-elle dire non aux éoliennes, oui au nucléaire !

gillesdavid | 27 février 2011

Suite au « non » du Conseil régional de Bretagne au projet « Flexblue » de la DCNS, David Cabas et Lilian Renault, candidats dans les cantons de Rennes-Nord et de Ploërmel (Morbihan), ont publié le communiqué suivant :

Si nous voulons redonner à la Bretagne la dynamique de développement qu’elle a connue par le passé, il va falloir lui procurer tous les atouts pour qu’elle redevienne une région industrielle de pointe. Le passage à l’idéologie postindustrielle des années 70-80 a mené à la financiarisation et à l’avènement d’une économie de services. La Bretagne, même si elle reste un pôle industriel majeur en France, n’est plus que l’ombre d’elle-même : des côtes qui voient leur population doubler ou tripler en été, et un intérieur quasi-désert, isolé, fui par une population en manque de travail, d’accès aux soins, de vie.

Sans tissu industriel local, pas de travail, pas de produits de qualité, pas de qualifications. Les petits boulots de l’économie de services ne sont qu’un pis-aller intenable sur le long terme. Le récent lancement de la marque « Bretagne » par le Conseil régional est une farce coûteuse (entre 250 000 et 450 000 euros) qui, censée promouvoir la production bretonne en France et à l’étranger, ne règlera pas le problème du chômage de masse qui touche les jeunes et les plus de 50 ans.

La politique énergétique du Conseil régional s’avère donc, de ce point de vue, catastrophique. Eoliennes, éoliennes, éoliennes, on n’entend plus que ce mot par toute la Bretagne. Eoliennes terrestres autour du Mont Saint-Michel (qui risque ainsi d’être déclassé du patrimoine mondial de l’humanité), éoliennes offshore (venant dénaturer les paysages de la Baie de Saint-Brieuc) et même, maintenant, éoliennes flottantes (projet au large de l’île de Groix).

Or, contrairement aux idées reçues, le vent, qui n’est que du vent, ne peut être considéré comme une énergie renouvelable. Une éolienne demande en effet dix ans avant de restituer l’énergie qui fut nécessaire à sa production. De plus, elle s’arrête de tourner en période de grand froid ou de grosses chaleurs – c’est-à-dire aux moments où on en aurait le plus besoin –car les températures extrêmes se produisent lors des phénomènes météorologiques anticycloniques. Pas de vent, pas d’électricité ! Trop de vent, même problème ! Et si l’on pense qu’une masse de 100 mètres de haut et de 200 tonnes de métal (plus 700 tonnes de béton pour les fondations d’une éolienne de puissance moyenne, et jusqu’à 100 kilos de terres rares extraites en Chine dans des conditions destructrices pour l’environnement) est « écologique », c’est qu’il y a un problème quelque part !

Cette frénésie éolienne a pu prendre son envol surtout parce que l’Etat force EDF à racheter le KWh ainsi produit au quadruple de son prix réel, et au final c’est donc nous, les contribuables, qui payons la différence.

L’idée en vogue, dans tout ce débat, est la création d’un nouveau bassin d’emplois grâce aux futures industries de production éolienne bretonne. Certes, si les Shadoks passaient allègrement leur temps à pomper, faudra-t-il que les Bretons s’époumonent à souffler pour faire tourner leurs éoliennes ?

La Bretagne, donc, si elle veut gagner le droit au développement à long terme, doit se mettre à la pointe du nucléaire ! Or, si l’on veut aller dans cette direction, c’est tout un lobby écologiste qu’il faut affronter. L’opposition est déjà forte contre la construction de la ligne à très haute tension qui délivrera l’électricité générée par le futur EPR de Flamanville.

De plus, le Conseil régional, sur proposition du groupe Europe Ecologie-Les Verts-UDB, a bêtement voté le refus d’installer à l’avenir des unités Flexblue au large des côtes bretonnes. Le Flexblue, dont le concept vient d’être dévoilé par la DCNS, est une mini-centrale nucléaire (maximum 250 MW) embarquée dans un sous-marin, qui, posé sur les fonds marins à quelques kilomètres des côtes, pourrait fournir l’électricité nécessaire à une ville comme Brest (située en bout de chaîne du transport électrique breton, c’est la grande ville la plus vulnérable lors d’un pic de consommation d’électricité).

Les petits réacteurs nucléaires à haute température de quatrième génération(tandis que l’EPR, présenté habituellement comme le fin du fin technologique, est en retard d’une génération) à sécurité intrinsèque, sont également une piste qui représenterait un bon appoint pour la Bretagne. Il est regrettable, de ce point de vue, que l’Afrique du Sud, leader mondial de la recherche sur les réacteurs à lits de boulets, ait abandonné son programme, privilégiant le financement de la Coupe du monde de football…

Aujourd’hui, seul le nucléaire est capable de générer des densités d’énergie suffisantes pour engendrer les actions qui nous permettront d’aménager le monde de demain. Faire vivre trois millions de Bretons avec du vent, autant s’épuiser à souffler dans un vieux biniou crevé ! Breton à la tête dure, ton avenir est dans l’atome !

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Une nouvelle affiche injurieuse du Mouvement des Jeunes Socialistes.

gillesdavid | 24 février 2011

« Trop c’est trop ! », Jean-François Copé, Secrétaire Général de l’UMP, appelle le PS à revenir dans le cadre d’un débat républicain respectueux des personnes et des institutions.

Trop c’est trop ! Les dirigeants du PS n’ont-ils rien d’autre à nous opposer et à proposer aux Français que des insultes nauséabondes et indignes ?

Une nouvelle étape dans la bassesse a été franchie avec l’affiche du Mouvement des Jeunes Socialistes (MJS) qui détourne honteusement une photo dans l’unique but d’assimiler Nicolas Sarkozy à Adolf Hitler, et ceux qui soutiennent le Président de la République aux nazis !

L’UMP dénonce cette dérive malsaine et dangereuse qui consiste à constamment faire l’amalgame entre nos propositions, nos élus, le Président de la République et le pétainisme ou le nazisme. C’est insultant pour le débat démocratique et républicain, pour notre pays et nos institutions et pour les familles des victimes de la barbarie nazie.

Jean-François Copé, au nom de l’UMP, appelle solennellement Martine Aubry à dénoncer et à stopper immédiatement cette campagne. Plus largement, il appelle le PS à quitter ce caniveau de l’insinuation scandaleuse sur le nazisme ou le pétainisme, pour revenir dans le débat républicain, dans l’échange d’idées, dans la confrontation de projet.

L’UMP appelle tous les Républicains, de droite comme de gauche, à faire part de leur indignation face à ces méthodes déshonorantes pour ceux qui les emploient.

affiche

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Message de Jean-François Copé

gillesdavid | 16 février 2011

Chers amis,

Depuis quelques jours, la gauche a lancé une vaste offensive contre le gouvernement en utilisant à outrance des arguments démontrant sa préférence systématique pour l’invective personnelle plutôt que pour le débat d’idées.

Notre famille politique, au cours de nos réunions hebdomadaires, a exprimé son entier soutien à François FILLON et Michèle ALLIOT-MARIE, violemment attaqués par des responsables de gauche à la mémoire sélective.

Je défends chaque jour celles et ceux de nos amis injustement mis en cause. Il est de ma responsabilité de soutenir notre gouvernement face à ces attaques indignes.

Le Président de la République, Nicolas SARKOZY a d’ailleurs annoncé un ensemble de règles strictes et fortes pour que de tels procès d’intentions n’aient plus lieu d’être.

Face à une gauche sans projet, sans idée et sans mémoire, il est de notre devoir d’être unis. Dans un contexte difficile, j’en appelle au rassemblement de toute notre famille politique pour garder le cap des débats et des réformes au service des Françaises et des Français.

J’ai besoin de votre mobilisation à mes côtés pour que nos concitoyens comprennent que nous ne cèderons pas à la gauche car, nous, nous préférons les débats d’idées aux polémiques stériles.

Vous pouvez compter sur ma détermination totale à rassembler notre famille politique, à défendre celles et ceux injustement attaqués et à faire vivre le débat d’idées.



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UN PRÉSIDENT PROCHE DES FRANÇAIS ET AU-DESSUS DES POLÉMIQUES

gillesdavid | 12 février 2011

L’édito de Jean-François Copé, secrétaire général de l’UMP, du vendredi 11 février 2011

Face au spectacle lamentable donné actuellement par l’opposition, qui se livre à un concours d’hypocrisie et de surenchère dans l’attaque personnelle et le procès d’intention, il était salutaire que le Président de la République redonne ses lettres de noblesse au débat politique.
C’est chose faite grâce à l’échange de grande qualité que Nicolas Sarkozy a eu avec nos concitoyens lors de l’émission « Parole de Français ». Avec un vrai sens du dialogue, sans jamais cacher la vérité ni esquiver ses responsabilités, le Président de la République a su se mettre à l’écoute des Français et répondre à leurs attentes. Il a pris de la hauteur, en remettant en perspective l’action de réforme que la majorité mène depuis 2007, malgré une crise économique internationale d’une violence sans précédent, et s’est montré au plus proche des préoccupations des Français, apportant des réponses concrètes aux difficultés que chacun d’entre eux pouvaient rencontrer dans leurs vies.

Nicolas Sarkozy a placé la mission protectrice de la République au rang de première de ses priorités. En matière de sécurité et de justice, il a promis d’adapter avant l’été la réponse pénale aux évolutions de la délinquance des mineurs et d’introduire des jurés populaires dans les tribunaux correctionnels afin de mieux répondre aux dérives de l’hyperviolence.

En matière d’accompagnement des Français les plus fragilisés par les accidents de la vie, le Président de la République s’est engagé à prendre en charge nos aînés en situations de dépendance ou de perte d’autonomie. Nicolas Sarkozy a aussi annoncé un effort massif de la majorité en faveur de l’emploi : un demi-milliard d’euros supplémentaire sera mobilisé pour lutter contre le chômage de longue durée, favoriser l’apprentissage et développer les contrats aidés en faveur des jeunes des quartiers.

En matière d’accès aux soins dans les zones médicalement délaissées, Nicolas Sarkozy a détaillé comment, en pariant sur l’incitation plutôt que sur la coercition chère aux socialistes, la médecine libérale et les zones rurales pouvaient regagner en attractivité.

Nicolas Sarkozy a enfin réaffirmé l’attachement inébranlable de la France aux fondamentaux de son pacte républicain, qui forment le socle inaliénable de notre cohésion nationale : la liberté, la sécurité, le travail, la laïcité, l’égalité homme-femme, l’équilibre entre droits et devoirs.

L’UMP soutient totalement cette feuille de route lucide, ferme et courageuse, qui est la seule à même de dynamiser notre pays et de donner confiance à chaque Français. C’est en assumant sans complexes nos valeurs, en portant le débat et en ouvrant des perspectives d’avenir pour notre pays que, tous unis derrière Nicolas Sarkozy, nous mènerons la majorité à la victoire en 2012.

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Nicolas Sarkozy, invité de « paroles de Français »

gillesdavid |

Jeudi 10 février – 20h30-23h00 – TF1

1) Un dialogue sincère et humain avec les Français - Un Président à l’écoute des préoccupations et des attentes des Francais, conscient des difficultés (pouvoir d’achat), du malaise qui parfois s’exprime (école,justice, ruralité), soucieux de concertation pour trouver, partout où c’est possible, des solutions pragmatiques et concrètes. On est bien loin des mensonges idéologiques (35 heures, retraite à 60 ans, toujours plus de moyens) et des querelles d’égo auxquels se livre une opposition obnubilée par 2012 ;

- Un Président pédagogue qui explique le monde tel qu’il est : la mondialisation, la situation économique de la France, l’évolution démographique sont autant de réalités sur lesquelles on ne peut fermer les yeux. Elles exigent des réformes courageuses (retraites, dépendance) et obligent à la responsabilité (maîtrise des déficits, réduction du nombre de fonctionnaires, financement de la protection sociale) ;

- Un Président qui regarde les difficultés en face et n’hésite pas à reconnaître les points faibles des politiques menées (sur le traitement des mineurs délinquants et des récidivistes, sur l’échec du multiculturalisme) mais ne se résigne pas à la fatalité qu’il s’agisse de la lutte contre l’insécurité ou du soutien à l’industrie.

- Un Président qui ne fuit aucun débat, même les plus difficiles, comme sur l’immigration ou la place de l’Islam en France.

2) Une détermination sans faille pour garantir la sécurité et la justice des Francais

- Les efforts engagés dans la lutte contre l’insécurité doivent être poursuivis : l’insécurité a chuté de 17,5% depuis 2002 alors qu’elle avait augmenté dans les mêmes proportions sous le gouvernement Jospin. Ces résultats doivent être amplifiés par de nouveaux moyens (triplement de la vidéosurveillance, redéploiement des effectifs, brigades spécialisées de terrain, prévention) ;

- Notre action doit sans cesse s’adapter à l’évolution de la délinquance des mineurs. Sa radicalisation pose la question de la réforme de l’ordonnance de 1945  pour restaurer l’exemplarité de la sanction (nouvelle échelle des peines, juge pour enfant). Nous prendrons de nouvelles mesures avant l’été. La prévention doit passer par la responsabilisation des parents (suspension des allocations familiales), l’éducation (internats d’excellence), la lutte contre le décrochage, la réinsertion des élèves en difficulté (établissements de réinsertion scolaire) ;

- Le problème des récidivistes pose la question du fonctionnement de notre système judiciaire (65% des français estiment que la justice fonctionne mal – sondage CSA du 10/2). Alors que les moyens de la Justice n’ont cessé d’augmenter depuis 2002 (+ 40% dont 550 postes supplémentaires rien qu’en 2011), les peines ne sont pas correctement prononcées et pas assez exécutées (30 000 en souffrance pour la seule année 2009). Il faut certes de nouveaux moyens, notamment en termes de places de prison, mais il faut aussi remettre de la confiance dans le système : c’est le sens de l’introduction, à l’été, de jurés populaires dans les tribunaux correctionnels ;

3) Une mobilisation totale et de nouveaux moyens en faveur de l’emploi - 1/2 Milliard d’euros pour lutter contre le cho^mage qui a progressé avec la crise par un effort sans précédent pour la formation (40 000 accompagnements renforcés et 15 000 formations supplémentaires pour les chômeurs de longue durée) et pour l’accès à l’emploi (50.000 contrats aidés supplémentaires, notamment pour les jeunes et les chômeurs de longue durée) ;

- Apprentissage et alternance seront les maîtres mots pour favoriser l’accès des jeunes au marché du travail. Un plan pour l’alternance va permettre de passer de 600 000 à 800 000 apprentis d’ici 2015 ; 500 M€ du Grand emprunt vont permettre la construction de 50 centres de formations d’apprentis et de 15 000 places d’hébergement supplémentaires. Enfin, dans les entreprises de plus de 250 salariés, un « bonus/malus » va être mis en place pour lier les charges au recrutement d’apprentis ;

- Pour aider l’emploi, il faut aussi aider les entreprises. Il est grand temps de changer le regard porté sur les chefs d’entreprises, notamment des PME familiales, qui se battent pour la compétitivité et pour l’emploi en France. Nous avons déjà mis fin à la hausse des impôts et des charges, supprimé la taxe professionnelle, défiscalisé les heures supplémentaires, développé le crédit impôt recherche. Il nous faut aller plus loin pour favoriser l’entreprenariat familial : c’est un des éléments de la réforme de la fiscalité du patrimoine lancée cette année.

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Questions/réponses sur la suppression de postes dans l’Education nationale

gillesdavid | 5 février 2011

►16 000 postes vont être supprimés en 2011 dans l’Education nationale…c’est un signe du désinvestissement de l’Etat dans l’Education des Français ?

Ne nous laissons pas intoxiquer par la propagande habituelle du PS ! La majorité investit massivement dans l’éducation, qui est l’une de ses premières priorités :

En 2011, le budget de l’Éducation nationale s’élève à plus de 60 milliards€, cequi en fait le 1er budget de l’État ! Les dépenses d’éducation représentent 6% du PIB contre 5,7% pour l’ensemble de l’OCDE et 4,7% en Allemagne… La France consacre 8000 euros par an à chacun de ses élèves !

Dans un contexte de rigueur, imposé par la crise économique, l’Education est l’un des rares budgets de l’Etat en augmentation (+1,6%) en 2011! L’Education nationale, avec plus d’1,1 millions de postes, c’est aussi le 1er employeur de France !

Et rappelons aux socialistes qu’en 1999, sous Lionel Jospin, le budget de l’Education nationale représentait 56,8 milliards €… près de 4 milliards € de moins qu’en 2011 !

►Mais qu’est-ce qui justifie ces suppressions de postes ?

L’endettement de notre pays, creusé par la crise économique, dépasse les 25 000 € par Français. Cette situation n’est pas soutenable et le Président de la République s’est engagé à réduire la dette de la France, notamment en ne remplaçant pas 1 fonctionnaire sur 2 partant à la retraite. Le 1er budget de l’État ne peut s’exonérer de cet effort national de réduction des dépenses.

Par ailleurs, en 2010, le Ministère de l’Éducation Nationale a commandé un état des lieux, académie par académie, des besoins et des manques. L’un des enseignements de cette enquête est l’existence de milliers de professeurs sans classe, victimes de deux phénomènes :

des recrutements d’enseignants plus nombreux que le nombre de départs en retraite, dans les années passées une réduction progressive du nombre d’élèves entre 1990 et 2009 :

· 725 200 élèves de moins dans le premier degré

· 338 816 élèves de moins dans le second degré

Il faut à cet égard relativiser l’impact de l’augmentation exceptionnelle du nombre d’élèves - 39 155 élèves de plus - dans le 2nd degré à la dernière rentrée, souvent invoquée par le PS pour critiquer les suppressions de poste ! Elle ne donnera lieu à l’avenir qu’à une variation de + 0,17 élèves par classe en moyenne.

Nécessité de réduire nos dépenses et existence de milliers de professeurs sans classe plaident donc clairement pour un réajustement du nombre de professeurs.

C’est pour cela qu’en 2011, 16 000 emplois ne seront pas renouvelés dans l’Education nationale. Cela représente 16 Mds d’économies sur la durée d’une carrière (plus que le déficit cumulé de l’assurance maladie 12 mds€ et de l’assurance chômage 3 mds€ en 2010) !

La France n’est en outre pas la seule à supprimer des postes au niveau européen, tout en restant très mesurée par rapport à l’Italie qui veut supprimer 87 500 postes d’enseignants, ou au Portugal qui va fermer 30% de ses établissements du 1er cycle…

► Réduire le nombre d’enseignants, c’est mener vers un enseignement de moins bonne qualité…

Il faut tordre le coup à une idée reçue, chère au PS : il n’y a pas de lien entre augmentation des moyens et amélioration des résultats scolaires… Nous dépensons plus d’argent pour l’éducation que l’Allemagne et pourtant leurs élèves réussissent mieux que nous (par exemple : score de 497 en mathématique pour la France dans l’enquête PISA réalisée par l’OCDE en 2009 contre 513 pour l’Allemagne).

De même, il n’y a pas de corrélation systématique entre nombre d’élèves par classe et réussite scolaire. La Corée du Sud, 2ème meilleur système scolaire au monde selon l’OCDE, compte 30 élèves par classe, et jusqu’à 35 élèves dans l’enseignement au primaire, contre 24 élèves au collège et 22,6 élèves en primaire en France !

Ce qui compte ce ne sont pas tant les moyens que l’usage qu’on en fait ! En outre, la suppression de ces postes tient évidement compte des spécificités et besoins de chaque académie. Ce chiffre de 16 000 postes en moins résulte de la suppression de 18 202 postes de stagiaires en IUFM et de 600 postes administratifs, et de la création de 2 658 postes dans les écoles primaires et de 144 postes dans les établissements du second degré en zones défavorisées. Au total, le nombre d’enseignants affectés dans les établissements relevant de l’éducation prioritaire va donc augmenter !

► Les conditions de travail des enseignants vont évidement se dégrader…

Il faut dédramatiser l’ampleur ces suppressions de postes : 16 000 postes, c’est à peine 1,4% des 1,1 millions d’emplois de l’Education nationale ! L’impact de ce phénomène sera donc invisible dans les classes pour les professeurs et les élèves !

Surtout, les enseignants seront les premiers bénéficiaires de la politique menée, puisque 50% des économies réalisées par le non remplacement d’un professeur sur deux partant à la retraite, soit 198 millions € en 2011, sont reversées aux enseignants sous la forme d’une revalorisation des salaires.

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