Le jeu trouble du PS local (d’Alain Kerhervé)
gillesdavid | 25 juillet 2011
Dans la presse locale, sans aucune retenue, les élus PS de la Cocopaq, mais également ceux de Quimperlé, poursuivent leur tache de dénigrement systématique de l’équipe Pennec élue en 2008.
Quimperlé une ville riche ?
Le 1er vice-président de la Cocopaq, bras droit de Nicolas Morvan, affirme que les finances de Quimperlé sont au beau fixe. Incompétence ? Non, dénigrement systématique. Et surtout, aucun commentaire à faire sur la politique de redressement des finances Quimperloises depuis 3 ans ; le temps nécessaire pour résorber la dette, est passée de plus de 8 ans à moins de 5. Que dirait-il si on se mêlait des finances de Mellac ?
Mais derrière tout ceci se cache une manœuvre politicienne en vue (Et oui, déjà !) des prochaines échéances électorales locales de 2014 : priver les élus quimperlois des financements nécessaires pour respecter leurs engagements.
Restreindre l’action de Quimperlé
Cette stratégie du parti socialiste local est menée tous azimuts. Au-delà du problème financier, la prise de compétences multiples fait aussi partie de cette stratégie politicienne. Cette volonté expansionniste tendant à vouloir réduire la capacité de Quimperlé à assumer son rôle de ville centre se vérifie continuellement : le tourisme qui sera d’actualité en septembre, l’économie avec l’opération Qualiparc de Kervidanou, l’achat du terrain pour l’installation de l’Hôtel communautaire, « peccadille » de 40.000 € au détriment de Quimperlé sur un projet disproportionné de plus de 10 millions d’euros.
Taire la position des élus Quimperlois
Mais aussi, une volonté affirmée de bâillonner les élus Quimperlois en tronquant les comptes-rendus des conseils communautaires des déclarations de fond que nous produisons sur les sujets importants.
La gouvernance de Nicolas Morvan a pour objectif affiché d’isoler les élus Quimperlois au sein de la Cocopaq. N’est-ce pas lui qui, à vouloir justifier l’embauche d’un directeur de cabinet, annonce tout de go qu’il existe dorénavant au sein de la Cocopaq une majorité, donc une minorité.
Nicolas Morvan et Michaël Quernez unis pour détruire
Dans la tribune libre du dernier numéro du journal communal Vivre Quimperlé, les élus socialistes montrent un certain agacement à la limite de la crise de nerfs. Ils « radotent » en revenant, une fois de plus, sur l’héritage financier qu’ils nous ont transmis, et reste, qu’ils le veulent ou non, une réelle difficulté, même après 3ans d’une politique volontaire de redressement.
Mais le plus comique, ou navrant, concerne la place réservée aux tribunes des élus dans le journal communal. Notre équipe, fondamentalement attachée à la démocratie, a décidé d’offrir une surface égale pour chacune des listes (Majorité Alain Pennec, PS de Michaël Quernez et NPA d’Eric Rudwill). Mais le leader socialiste veut plus. Au détriment de qui ? Souhaite-t-il revenir à ce qui se pratiquait du temps de l’ancienne municipalité, à savoir : moitié pour la majorité, le reste à se partager entre les oppositions ?
Alain KERHERVE
Source: www.quimperle-passion.fr